#114 – Montpelliérien #114 – Au final, non

Aujourd’hui, qu’a t-on fait ? On s’est rendu à Sète pour profiter du festival international de photographie Images Singulières. Je ne suis pas expert en photographie, mais j’aime bien ça, et l’une de mes colocataires y effectue son stage de master durant tout le mois. Ça faisait donc deux bonnes raisons d’y aller. La troisième bonne raison c’était les tielles. J’ai mangé une tielle. C’était ma dernière tielle, je me le suis promis. Il n’y a pas de raison que le poulpe soit la seule espèce à échapper à mon refus de payer pour qu’on me prépare un cadavre à la seule fin d’amuser mes papilles. Je serai parti sur la meilleure impression, une tielle faite dans l’une des plus vieilles maisons tiellières sètoises. Mais revenons à la photo.

Non, en fait, n’y revenons pas. Je n’ai vraiment pas le temps. C’est que je suis devenu correcteur, vous savez. En deux mois j’ai dû corriger plus de deux cent pages. Des mémoires, des notes cliniques, des CV, des lettres de motivation… Ce soir, rebelote. Et il y a deadline de soumission de dossier à minuit. C’est important. C’est toujours important. C’est pourquoi c’est toujours au dernier moment que les gens vous demandent de corriger leurs textes. Parce que ce sont de sales petits procrastinateurs et teuses. J’ai donc cru un temps pouvoir rédiger ma note de blog, vers 19h30, mais c’est impossible. Je relève le nez des corrections, il est 21h52, je n’ai pas mangé et ce n’est pas fini. Allez, repassez demain, promis je vous en parle de ce festival. Je prendrai le temps de faire ça bien.

Photo par Gwlad (rue Saint-Guilhem)

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