#395 – Hier bou-hou ouin-ouin, aujourd’hui qu’est-ce qu’on est bien

Je ne sais pas vous, mais moi je suis à ça de ne plus m’en sortir financièrement. Et pourtant, aujourd’hui, je n’en avais rien à taper. Il a fait doux, mais doux ! Je ne sais pas comment le dire mieux. Il est bien difficile de trouver les mots pour qualifier une douceur extrême. Le ciel était gris clair à bleu pâle et lumineux, les températures entre 17 et 22 degrés. Les gens étaient au travail et moi pas. Ceux qui comme moi étaient sortis se dégourdir les gambettes étaient calmes, avaient l’air serein, un presque sourire aux lèvres. Je pense avoir porté moi-même mon modèle de tête le plus niais une bonne partie de la journée.

C’était en partie parce que cette lumière apaise, que cette température est optimale, et qu’il y avait peu de vent. C’était également sans doute en partie parce qu’on savait.

On savait qu’on était en octobre, on savait qu’on avait de la chance. Quelques jours de printemps en automne, ça ne doit pas arriver tous les ans en Belgique. On savait aussi que ça nous permettrait de ne pas chauffer nos appartements ce soir, et avec un peu de chance pendant quelques jours encore. Personne n’aurait pu nous faire nous sentir mal du fait que ces températures en cette période étaient mauvais signe. Et si quelqu’un avait essayé, on l’aurait bâillonné, ligoté, liquéfié, et balancé sur un tableau célèbre.

Je vous jure. Il y a de ces journées, le monde pourrait s’effondrer qu’on trouverait ça beau. C’est la paix dans la tête, c’est les vacances dans le corps. Ça fait du bien putain.

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