#134 – Montpelliérien #134 – C’est la semaine allégée

Allégée en quoi ? En notes de blog. En plus d’être encore malade, je n’ai pas une seconde à moi. Et comment je fais pour taper cette note alors ? Je profite de la demi-heure que je vole à d’autres activités qui sont bien plus urgentes. Ce soir je n’aurais pas le temps de travailler. Je suis invité à prendre l’apéritif avec mes voisins. Pourquoi j’ai dit oui si je n’avais pas le temps ? J’ai dis oui il y a longtemps. Il y a un mois pour être précis. Juste après avoir refusé une première fois l’invitation. On ne peux pas refuser indéfiniment. Mais je ne savais pas que je serais aussi chargé et aussi peu en état de conduire toutes mes petites entreprise qu’aujourd’hui. Je me maudit. J’ai fait un houmous. On m’avait dit de mettre le jus d’un demi citron, c’est ce que j’ai fait, mais ce demi citron là n’était composé que de jus. Ça n’arrêtait pas de couler. Je pressais, je pressais, ça coulait toujours. On m’avait dit de mettre une à deux gousses d’ail. J’en ai mises deux. Mais l’une comptait pour deux déjà, ça fait trois. On m’avait dit de mettre une cuillère à soupe de sel. J’en ai mis une. Mais bien trop pleine. Résultat ? C’est presque imbouffable. Je crois que je fais de l’hyper-tension depuis que j’en ai goûté une cuiller à 17h. Enfin, y en a qui aime ça. Espérons qu’ils aiment ça. Faut juste pas s’en tomber sur la peau sinon c’est la brûlure assurée. Bon, si ce n’est pas bon, ça les fera au moins rire. Apporter la bonne humeur, c’est déjà ça.

Et Beethoven. Et Beethoven… Et Beethoven !!! Beethoven qui me rend fou. Beethoven qui me déprime. Beethoven qui me culpabilise. Beethoven que je n’en vois plus la fin. Établir une chronologie, chercher les thèmes fort, sélectionner les œuvres, éditer les morceaux pour n’en faire que des extraits, choisir les images pour illustrer, créer un récit, compacter pour que ça tienne en une heure et quart de conférence, rédiger les antisèches. Oui, je sais, ça fait longtemps que j’y suis et que je vous saoule avec ça, ça fait surtout longtemps que je ne le fais qu’à moitié. La semi-procrastination qui force à tout refaire au dernier moment sera le sujet de ma prochaine conférence. Pour l’instant c’est Beethoven et je le déteste autant que je me déteste. Je ne parle pas de sa musique. Je parle du fait qu’il ait existé et que j’aie accepté d’en faire une conférence alors que clairement, je n’en ai personnellement rien à faire de Beethoven et que c’est une corvée que je me traîne depuis des mois. Ah, qu’est-ce que c’était simple avec Bach. Baba. Johan. Jojo. Jojo Baba, que j’aime d’amour pur, d’amour vrai, d’amour total. Sauf quand c’est chiant. Mais hein, ça arrive à tout le monde. Même aux gens qu’on aime.

Allez, j’ai grillé ma demi-heure. Encore un jour où je n’aurais pas le temps de me relire. Je vous ai dit que j’étais encore malade ? Je ne sais pas. Pas le temps de vérifier. Je suis toujours malade et il y a encore eu des averses aujourd’hui. C’est le pire printemps, météorlogiquement parlant, qu’on ait connu à Montpellier depuis… depuis… depuis que j’y habite en fait. Ça n’aide rien. Hier le Lez à débordé, j’ai pas le temps de chercher les images. Allez voir par vous même. Vous voyez, le Verdanson qu’était pas à sec dans l’article d’il y a quelques jours, c’était un mauvais signe ! Et Saint Hermentaire n’y a rien pu faire de sa petite allée. Allez, en parlant d’allée, il me faut y aller.

Passez une bonne ou une mauvaise soirée, je n’ai pas le temps de m’en soucier.

Photo par Gwlad (galerie du Triangle)

#133 – Montpelliérien #133 – C’est toujours pas la forme

Extinction de voix dans 3… 2… 1… Et non. C’est déjà le cas depuis ce matin. Hier, ma voix ressemblait, le matin à celle de Léonard Cohen, l’après-midi à celle d’un adolescent qui mue. Aujourd’hui, imaginez un mélange entre Jeanne Moreau et un professeur de collège en fin de carrière. Les deux, en fin de carrière. Ça c’est quand j’arrive à sortir un son. Qu’à cela ne tienne ! C’est vraiment parce que je suis malade que j’utilise cette expression. Qu’à cela ne tienne, donc ! À 7h30, après une nuit de moins de quatre heures, j’étais levé et prêt à rencontrer mon ami Feldo une heure plus tard (je vous ai déjà parlé de Feldo ? Si, il y a un lien vers son blog dans la liste des liens dans la catégorie « Les potos »), afin de concocter une saynète à deux autour d’une fontaine de Saint-Pons-de-Mauchiens. Soyons bien d’accords, j’ai jamais foutu les pieds à Saint-Pons-de-Mauchiens et je n’ai aucune compétence particulière en fontaines. Le but est de divertir dix minutes un groupe de visiteurs en les faisant marrer si possible. Alors c’est pas ça qui va nous arrêter. Hein ? Ça ne vous intéresse pas ? Je me doute, mais je suis à l’ouest, quatrième jour de maladie. Quoi vous dire d’autre ? Pfff, franchement je suis perdu tout au fond de moi-même. Après avoir pris l’averse du siècle sur le coin de la gueule en rentrant chez mon amie, j’ai pu dormir deux heures et me suis réveillé avec les deux oreilles bouchées et l’impression qu’on m’avait poncé le larynx au papier de verre pendant mon sommeil. Je n’arrive pas à voir plus loin que le bout de ma phrase, et encore. Il faudrait que la phrase soit plus courte. J’abandonne. J’espère que ça ira mieux demain. Bises.

Photo par Gwlad (galerie du Triangle)

#132 – Montpelliérien #132 – Le jour du seigneur

Aujourd’hui, c’est dimanche et, comme tous les dimanches, je me repose.

Il se prend pour Dieu, que vous vous demandez ? Lequel, que je vous réponds ? En plus, si vous êtes fidèles au blog, vous savez bien que c’est faux. Les dimanches, je ne me repose ni plus ni moins que les autres jours de la semaine. Les jours de la semaine, je n’y fais pas attention. Toutefois, pour en revenir à Dieu, ce matin, alors que je me dirigeais vers le stand d’un brocanteur du Peyrou (oui, j’y suis souvent fourré mais c’est la balade agréable le dimanche matin à cinq minutes à pieds de chez moi), le mec se met à dire : « Aaah ! Jésus est là ! Jésus arrive ! », et il le répète plusieurs fois alors que je me rapproche de lui. Avec mes cheveux longs et ma barbe de pas rasé depuis un mois, j’ai tellement l’habitude qu’on me hèle d’un « hé Jésus ! » dans la rue (comme les gens sont originaux) que j’ai bien mis trente secondes à me rendre compte qu’il disait ça parce que les cloches de l’église d’à côté s’étaient mises à sonner les 10h. J’ai failli lui dire bon ça va, une fois c’est drôle mais vous pouvez vous arrêter. Je serais drôlement passé pour un con.

Mais c’était pas de ça que je voulais vous parler, je voulais vous dire que j’étais toujours malade, et que j’ai toujours les muqueuses gorgiales… gorgières… les muqueuses de la gorge, quoi, en ébullition, et la tête qui tourne (- Profites-en pour regarder ton cul ! – Que vous êtes drôles vous aussi !). Donc, aujourd’hui, pas de note de blog. Repos. Pas tant que ça en fait, il faut encore que je rédige une conférence… Mais à part ça, repos.

Ces derniers temps je vous ai fait deux fois le coup de pas-de-note-de-blog-aujourd’hui et finalement, me laissant emporter, j’en rédigeais quand même une, mais vous ne m’aurez pas aujourd’hui ! Si vraiment vous êtes en manque, tapez dans les cent trente-et-une notes précédentes, vous trouverez bien quelque chose à vous mettre sous la dent.

Allez, bisettes.

Photo par Gwlad (galerie du Triangle)

#131 – Montpelliérien #131 – Si vous trouvez un meilleur titre, écrivez-nous, vous avez gagné

Aujourd’hui, je suis bien malade. Gorge en feu, oreilles et nez bouchés, fièvre… Et puis j’ai dû dormir dix heures en trois nuits pour ne rien arranger. Alors on va se la jouer tranquille. Minimaliste. Anecdotes bêtes et phrases courtes. Qui a dit comme d’habitude ? N’en profitez pas s’il vous plaît. Bon. J’ai remarqué que vous aviez bien aimé mon article d’hier qui parlait de Truc sur le Verdanson, et celui d’il y a quelques jours, où je vous expliquais comment embrasser plus grand·e que vous tout en marchant. Par contre celui sur la musique en ligne, bof. Je vous comprends. C’était pas terrible. Enfin, tout ça pour vous dire que si vous voulez du substantiel, va falloir aller fouiner dans les vieilleries.

Je ne me suis pas aidé aussi. Ce matin, après une nuit de deux ou trois heures de sommeil entrecoupées de réveils morveux, je me suis levé à 7h pour aller faire un tour au vide-grenier des quartiers Boutonnet et Beaux-Arts qui se tenait de 8h à midi à l’occasion de la fête des fanfares. 8h mon œil, les videuses et videurs de greniers étaient là depuis bien plus longtemps que ça. Je suis arrivé pile à 8h et déjà les bouquinistes finissaient leur petit marché pour pouvoir nous revendre leurs trouvailles à trois fois le prix les samedi sur l’esplanade Charles de Gaulle, les mardis et les samedis au marché des Arceaux et le dimanche à la brocante des antiquaires du Peyrou. J’y traîne tellement souvent que je connais leurs gueules à tous. Et ben ce matin je les ai vus rafler tous les trucs intéressants juste devant moi. Surtout un. Un que j’aime pas. Je dirai pas son nom parce que je le connais pas. Je l’appelle Ducon, moi. Il est souvent aux Arceaux. Vous le reconnaîtrez au fait que dès que vous vous approchez de ses livres il vient immédiatement se coller à vous pour être sûr que vous ne lui fauchiez rien et qu’il engueule les enfants qui feuillètent sa marchandise. Bon, enfin, j’ai quand même fait quelques trouvailles.

Oui, au passage, la fête des fanfares c’est ce soir. C’est vraiment la bonne ambiance, je vous conseille d’aller y faire un tour si vous ne connaissez pas.

Photo par Gwlad (galerie du Triangle)

Gwlad, nous a fait une petite série sur la galerie marchande dont toutes les boutiques ont fermé en quelques années au Triangle (entre la Comédie et le Polygone). Je crois que jamais une série photo sur ce site n’a été aussi déprimante. Tout y est laid, vieux et sale à souhait. Je suis content que Gwlad ait fait cette série, ainsi montpellierien.com ne ressemble pas à une brochure touristique. À Montpellier, il y a des endroits magnifiques, il y en a d’autres qui sont absolument hideux. Et bien ici on est en plein dans le dégueulasse, et on ne le cache pas. Si une nana ou un mecton à l’urbanisme passe sur le blog j’espère qu’il aura tellement honte qu’il se dépêchera de raser tout ça pour nous mettre de jolies pierres et de la verdure à la place. Cela dit, il ne reste que trois photos de cette série, alors si comme moi elle vous déprime, serrez les fesses, c’est bientôt fini.

Sinon, hier, j’ai testé le plastique fou. Je connaissais pas. J’ai pas mon BAFA donc apparemment c’est normal. Connaissiez pas non plus ? Ce sont des feuilles de plastique, fines comme des feuilles de papier normales, transparentes ou blanches, sur lesquelles on peut dessiner, qu’on peut découper, puis qu’on passe au four. Et là, magie ! Le dessin réduit de sept fois sa taille (son aire diminue) tout en gardant des proportions parfaites et les couleurs que vous y aviez appliquées, et s’épaissit pour donner un objet dont l’épaisseur doit atteindre les 1,5 à 2 millimètres. Parfait pour faire d’un dessin un porte-clefs, par exemple. Jusqu’à maintenant j’ai produit deux œuvres. Reportage :

Œuvre n°1, avant cuisson
Œuvre n°1, après cuisson
Chef d’œuvre n°2, porte-clefs tendance

Voilà, voilà. Vous voyez, même malade, on n’oublie pas de s’amuser.

Pour acheter le matériel nécessaire à la réalisation de toutes ces bêtises, j’ai dû me rendre dans un magasin de beaux-arts (rue des Étuves). Je dois avouer que j’ai été, et demeure, fort troublé par le manque d’une thématique claire quant aux noms des différents formats des papiers existant :

Allez, sur ce, je vous fais pas la bise, je suis contagieux, et à demain.

#130 – Montpelliérien #130 – Un Truc sur le Verdanson

Le Verdanson n’est pas à sec ! Fait assez rare pour le noter. Un écriveur écrit : « fait assez rare pour le noter », fait bien trop banal pour le noter dans quelque annale que ce soit. Mais voilà que ce dernier fait lui-même remarquer que cette tournure est par trop employée ! Fait assez rare pour le noter.

Le Verdanson n’est pas à sec, donc, j’ai pu le constater hier soir en passant par l’allée Hermantaire Truc. Je dis pas truc comme j’aurais dit chose, remarquez la majuscule. Truc c’était son nom, à Hermentaire (avec un e). Qui était-il ? Facile, pour le savoir, cherchons à Truc dans le dictionnaire des noms propres. On ne trouve rien. Mince. Et sur Wikipédia ? On ne retrouve re-rien. Re-mince. Ne vous inquiétez pas, je fais durer le suspense, mais vous saurez bientôt qui était ce Truc. En attendant, revenons-en au Verdanson.

Le Verdanson est un petit cours d’eau qui traverse Montpellier et va se jeter dans le Lez, un autre cours d’eau, moins petit, qui traverse Montpellier et va, lui, se jeter dans la Méditerranée au niveau de Palavas-les-Flots. Le Lez est donc un fleuve, et le Verdanson en est un affluent. Ça vous rappelle des notions de géographie ou vous dormiez trop bien près du radiateur au collège ? Bon, continuons. En quoi le Verdanson est-il remarquable ? Il l’est tout d’abord parce que, comme le bit, il ne connait que deux états : 0 – à sec ; 1 – en crue. Mince, je me contredis, j’ai dit qu’hier il n’était pas à sec ! Or il n’était pas en crue non plus… Oui, mais si vous lisiez mieux vous auriez remarqué que j’ai également dit que c’était un fait notable. Mauvaises langues. Hier, il était donc dans l’état 0.05.

Photo par Gwlad (galerie du Triangle)

Quoi d’autre concernant le Verdanson ? Et bien son lit est entièrement de béton. De sa source jusqu’à l’endroit où il se jette dans le Lez, au moulin de Salicate (quartier les Aubes). Une vraie chance pour les graffeurs·ses que la municipalité laissent s’y amuser autant qu’ils et elles le veulent. Après tout, autant recouvrir toute cette laide grisaille de jolis dessins, ça ne peut pas faire de mal. Pas faire de mal sauf précisément là où il se jette dans le Lez. Là c’est un dépotoir. Les bombes de peinture, presque vides mais pas totalement, et autres déchets sont abandonnés sur place et font crever les bestioles du coin. Message perso aux artistes : essayez de faire du beau jusqu’au bout, toute cette merde me gâche un peu le goût de vos œuvres. Bon, mais à part ça, le Verdanson se trouve du coup être la plus grande galerie d’art de la ville, gratuite, et à ciel ouvert.

En parlant de merde, et pour finir, on est bien obligé de le dire : le Verdanson ne s’est pas toujours appelé comme ça. Au départ, c’était le Merdançon. À cause de l’odeur. C’était là que toute la ville balançait ses eaux usées, même les artisans, genre tanneurs et autres. Les tanneurs ça pue. On le sait moins aujourd’hui que ce ne sont justement plus de petits artisans de centres-villes, mais je vous le dis, ça pue. Bon et puis un jour quelqu’un a dû se dire que ça n’était pas très glorieux une ville traversée par le Merdançon, et on l’a changé en Verdanson. Il est intéressant de constater que souvent les gens voulant faire de l’humour et ne connaissant pas l’histoire changent intuitivement le V en M et partent d’un bon rire gras. Alors je fais semblant de rire et je leur raconte l’origine de ce nom, car j’adore briller en société en étalant mes connaissances sur les noms liés à la matière fécale.

Et Hermentaire Truc dans tout ça ? Je ne sais toujours pas si je préfère le fait que son nom soit Truc ou son prénom Hermentaire en réalité. Je crois que si j’ai un fils un jour je l’appellerai Hermentaire. Hum, je ne m’en sors pas de ces digressions. Il faut que j’avance. Hermentaire a donc une allée à son nom, une allée toute minuscule, verte, avec des bancs, sinueuse, cachée entre deux immeubles anciens, et qui passe au dessus du Verdanson. L’allée rêvée. Elle se situe quelque part entre l’arrêt de tramway Albert 1er et l’arrêt Philippidès. Et, quelle chance nous avons ! il y a dans cette petite allée, en plus des arbres, des bancs et du Verdanson qui passe en dessous, une plaque nous expliquant qui est Hermentaire Truc ! Alors ? Elle est pas belle la vie ? Elle est presque belle. Comme je le faisais remarquer au début de l’article, on a orthographié Hermantaire avec un a sur sa plaque, or sur les livres publiés par lui, on trouve systématiquement Hermentaire avec un e. Pour une fois qu’on causait de lui, c’est bien dommage…

#129 – Montpelliérien #129 – Mes dents m’aident pas

Il y a dix ans, j’avais vingt ans. Pas exactement. J’avais un peu plus de vingt ans. Il y a presque dix ans, j’avais à peu près un peu plus de vingt ans. C’est là que mes dents de sagesse ont commençé à me travailler. Ça me faisait un peu mal, elles perçaient tout juste la gencive. J’étais allé voir un dentiste juste avant mon départ pour l’Angleterre. Histoire de voir s’il valait mieux que je les fasse arracher avant de partir ou si ça irait. Le gars en blouse me dit : « il n’y a aucun souci, elles sont sorties, c’est bon. Et puis vous avez de grosses mâchoires, vous aurez la place. Je vous fais un détartrage ? » Je n’avais pas confiance. Je sentais bien qu’elles n’étaient pas du tout sorties. Et puis ce n’était pas mon dentiste à moi, celui chez qui j’allais d’habitude. Ce dernier n’était pas disponible à cause du fait qu’il était mort. Cancer foudroyant. Moins d’un mois après l’annonce de la maladie, il était froid. Et est-ce que c’est une attitude très responsable pour un médecin de partir sans prendre le temps de prévenir ses patients ? Je vous le demande. Moi-même j’ai ma petite idée. Enfin, j’ai dû me rabattre sur l’autre truffe qui venait juste de finir ses études.

Il y a deux opinions très partagées au sujet des médecins ayant tout juste fini leurs études :

  1. Ce sont les meilleurs, ils ont encore tous leurs cours bien en tête, et puis ils ont pu bénéficier des toutes dernières découvertes de la science pour renseigner leur pratique.
  2. Ce sont des petites merdes arrogantes qui n’ont aucune expérience. Feraient mieux de pratiquer un peu avant de pratiquer.

Le dentiste sur lequel j’ai eu le hasard de tomber était très jeune, n’était pas particulièrement arrogant, mais n’y connaissait apparemment pas grand chose en dents de sagesse. Il devait être malade le jours où on en avait parlé en cours, ou alors il avait la gueule de bois. On les connait les étudiants.

Photo par Gwlad (galerie du Triangle)

Pourquoi que je vous parle de ça ? Parce que ça fait dix ans que j’en bave de mes dents de sagesse qui n’en finissent pas de pousser et de pousser et de pousser. Ça pousse vers le haut, ça pousse vers le bas, ça pousse à gauche ça pousse à droite. Clairement il n’y a pas la place. Ça me défonce toutes les autres dents, comme des dominos qui ne tomberaient jamais mais onduleraient doucement au gré des inflammations. C’est pas tout le temps, heureusement, c’est seulement tous les trois jours ou quatre. Ça fait dix ans que j’endure la douleur sans oser aller voir un dentiste pour me les faire arracher. Déjà parce que comme tout le monde je n’aime pas me faire arracher des parties du corps. Aussi parce que j’espère que ça va bien finir par s’arrêter. Et puis je me dis que s’ils sont aussi forts pour opérer que pour faire des pronostics… Pour ne rien arranger, le dernier dentiste que j’ai vu (pas pour les dents de sagesse) s’est avéré être un escroc total doublé d’un beauf tendance Ibiza qui te raconte ses vacances, techno jungle/house à donf dans le cabinet, pendant qu’il te démonte la gencive à grands coups de je-sais-pas-comment-s’appelle-son-attirail-de-tortionnaire.

Pourquoi que je vous parle de ça ? (bis) Parce qu’à cause de ces saloperies de dents, plus des quatre ou cinq moustiques qui se sont relayés toute la nuit pour me poignarder sur chaque centimètre carré de ma peau dépassant du drap, j’ai dû dormir deux heures max et que je ne suis donc pas en état de vous écrire une note de blog digne de ce nom. Vous pouvez ajouter à ça le fait que j’ai passé la journée à corriger des machins pour moi et pour mon amie, et que je me suis tapé deux trajets épuisants sous les traditionnelles averses orageuses (traditionnelles puisqu’on a quasiment pas eu un jour sans averses depuis deux semaines maintenant, j’estime qu’on peut parler de tradition) pour visiter une connaissance hospitalisée à l’autre bout de la ville. Donc n’espérez pas, je vous dis. Pour l’article de blog d’aujourd’hui, c’est niet.

#128 – Montpelliérien #128 – La musique en ligne de mire

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas écouté les nouveautés musicales. Jetons donc une oreille à ce qui se fait récemment. Où ça ? Sur itunes ? spotify ? deezer ? youtube ? —Ça vous embête que je ne mette pas de majuscule en début de phrase ? Même si ce ne sont des phrases nominales (disons nominables, plutôt. Une phrase constituée seulement d’une marque, c’est vraiment pas beau) ? Oui, eh ben c’est comme ça. Ce sont des marques qui payent très cher pour conserver leur image de marque. Je ne veux pas mettre de majuscules aux marques, je vous l’ai déjà dit. Mes règles l’emportent sur celles qu’on m’a apprises à l’école— On a du mal à choisir. Quand je vivais en Angleterre, de l’été 2009 à celui de 2010, tout le monde utilisait spotify. Le service n’était pas encore disponible en France. Lorsqu’il le devint, au cours de l’automne 2010, je m’abonnai direct. Non seulement on pouvait écouter un catalogue énorme en ligne, mais on pouvait également écouter tous les morceaux que l’on voulait hors-ligne. C’était le pied. Puis j’ai entendu dire que niveau rémunération pour les artistes, c’était vraiment l’arnaque. Alors j’ai arrêté mon abonnement et je suis passé sur itunes. Sur itunes on achète les albums. Non, c’est pas ça. Sur itunes, on loue les albums. Légèrement en dessous du prix du CD. Et on file du blé à apple. À un moment j’ai décidé ne plus acheter/louer sur itunes que les œuvres d’artistes mortes·s, et pour les autres j’essayais de les leurs acheter en passant par le moins d’intermédiaires possible, et par des plateformes qui leur prélevaient le pourcentage le plus faible sur leurs ventes. Via bandcamp par exemple. Mais lorsque j’ai demandé à l’un des artistes dont je comptais acheter l’album sur quelle plateforme il préférait que je le prenne, il m’a répondu : itunes. Plus on achetait son album sur cette plateforme, plus il avait de visibilité sur celle-ci, et c’est là qu’on trouvait les masses et qu’on risquait de bien vendre. Bon. Je ne suis pas certain qu’il ait jamais été visible entre kanye west et daft punk, mais si ça lui donnait de l’espoir…

Aujourd’hui, je vais juste écouter comme ça vite fait alors disons… deezer. Aïe. Ça me fait penser que non seulement je n’y ai pas d’abonnement, mais qu’en plus j’utilise des bloqueurs de pub. Je n’ai aucun scrupule à utiliser les bloqueurs de pubs d’une manière générale. On ne se paye pas en me pourrissant le crâne de slogans commerciaux sans m’en avertir afin que j’aie le temps de couper le son si je ne veux pas les entendre. Mais peut-être que par honnêteté je devrais tout simplement ne plus utiliser les services qui proposent de se payer comme ça. C’est vrai après tout. Rien ne m’y oblige, même pour écouter comme ça, à utiliser un service commercial sur internet. C’est juste la solution de facilité. Si je veux écouter de la musique avant d’en acheter, je peux très bien me rendre chez le disquaire du coin, et lui dire un peu ce que j’aimerai bien entendre. Il pourra ainsi me faire une petite sélection des nouveautés, et en plus on pourra papoter de tout ça ensemble. Si rien ne me plaît tant pis, ce sera pour la prochaine fois. Oui. C’est vrai, tiens. Finalement, je n’ai plus envie d’aller écouter de la musique sur l’une de ces grandes plateformes. Désolé, je m’étais un peu avancé. Pas de critique de musique aujourd’hui. Vous n’aurez qu’à me dire ce que vous avez bien aimé dernièrement dans les commentaires, et soit je vous ferai confiance, soit j’oublierai votre conseil dans la seconde qui suit.

Photo par Gwlad (avenue de Maurin)

Quand j’étais beaucoup plus jeune (treize/dix-huit ans), je pensais qu’il fallait tout télécharger gratuitement. Qu’il fallait faire la baise au majors puisqu’elles se goinfraient sur le dos des artistes qui ne touchaient quasiment rien. J’oubliais deux choses. La première c’est que quand on essaie de vivre de son art, presque rien c’est toujours mieux que rien du tout. Un·e musicien·ne peu connu·e signé·e sur une major a sans doute les moyens de se payer une baguette un jour sur deux au lieu d’un jour sur quatre. La deuxième, c’est que les majors ne s’effondreront jamais. Les gros patrons seront toujours là, les gros actionnaires aussi. Les petites mains, elles, se feront virer, remplacer par des machines. Un baisse de bénéfices de la grosse boîte ne fera qu’accélérer le rythme des licenciements des smicards. Ces licenciements sont inéluctables, c’est le progrès capitaliste, mais pensons aux humain. Qui tient son CDI un an et peut pourvoir à ses propres besoins et à ceux de ses proches s’économise cinq ans d’anti-dépresseurs. De la même manière les artistes les moins connus ou les plus originaux se feront lâcher en premier s’il faut faire de menues économies pour assurer des bénéfices max aux actionnaires, mais les gros produits commerciaux bien marketés, eux, seront toujours là.

Bon, je ne sais plus quoi faire moi. Je suis perdu. Et vous ? Comment contribuez-vous à la misère financière des artistes tout en profitant de leurs œuvres de votre côté ? itunes ? spotify ? deezer ? youtube ? occasion ? torrent ?

#127 – Montpelliérien #127 – Comment embrasser plus grand·e que soi sans passer pour un·e con·ne

Et oui. C’est compliqué. On aimerait saisir ses hanches, on attrape ses cuisses. On voudrait passer ses bras derrière son cou, on se luxe une épaule. On souhaiterait de tout son cœur profiter du moment, mais on est trop concentré·e à tenter péniblement de conserver son équilibre, tendu·e sur la pointe des pieds que l’on est, pour se laisser réellement aller. Et puis, on s’imagine dans l’œil des gens qui passent. Que voient-ils ?  Sans doute quelque chose qui ressemble à un enfant perché sur une chaise branlante, le souffle court, et dont le bras potelé tendu à son maximum essaie désespérément d’attraper le paquet de céréales sur l’étagère la plus haute de la cuisine. Pas glorieux. Vous allez me dire : on s’en fout. Oui. Vous avez raison. Vraiment, on s’en fout. Mais j’ai trouvé une technique qui me permet d’embrasser mon amie plus grande que moi d’une tête sans effort et tout en marchant ! Vous ne croyez quand même pas que je vais garder ça pour moi ? Non seulement je suis trop généreux par nature pour garder un bon conseil par devers moi, vous pouvez applaudir, mais également, et vous le savez bien, il faut que je remplisse ce blog et je ne suis pas noyé sous l’inspiration ces derniers temps. Voici donc ma botte secrète pour embrasser plus grand·e que soi sans passer pour un·e con·ne :

Commencez par aller vous promener à deux dans les rues de votre ville, sinon ça ne marche pas, et tenez-vous par la main. Laquelle, de main ? Celle que vous voulez. Je ne vais pas commencer à préciser main gauche et main droite puisque évidemment pour la personne de droite ce sera la main gauche, et la main droite pour celle de gauche. Si vous m’interrompez comme ça toutes les cinq minutes on ne va pas s’en sortir. Vous vous tenez la main, donc. Vous êtes la personne la plus basse de cul, mais cela ne vous empêche pas d’être très amoureuse·x, ou c’est en tout cas ce que vous voulez bien vous raconter. C’est qu’on s’illusionne facilement vous savez. Bon, enfin, ça c’est votre problème. Il vous vient alors une irrépressible envie d’aboucher votre conduit digestif à celui de la personne qui vous accompagne, par l’extrémité la plus pratique, celle d’en haut. Je vous rappelle que nous sommes dans la rue. Rien de plus simple : il suffit qu’au moment précis où votre grand·e amour pose son pied le plus proche du votre par terre (c’est donc le moment auquel son centre de gravité et le plus proche de vous tout en étant le plus bas), votre jambe de son côté soit, elle, la plus tendue possible (c’est donc le moment ou vous êtes au plus haut). Exactement à ce moment là, tirez sa main vers le bas d’un petit geste sec, et pivotez votre visage vers elle pour l’embrasser. Attention, vous avez moins d’un quart de seconde pour réaliser cette action. Pour que le geste paraisse naturel, il convient qu’il ne modifie en aucune manière le rythme initial de la marche. Sinon, c’est raté. Vous risqueriez en plus de vous casser la gueule, et vous ne pensez pas que vous avez déjà l’air assez bête comme ça ?

Photo par Gwlad (avenue de Maurin)

Bonus : Si deux personnes de la même taille veulent marcher tout en s’assurant que les extrémités de leurs appareils digestifs restent toujours au même niveau afin de les ventouser l’une à l’autre, c’est possible aussi ! Il suffira que la personne de gauche synchronise exactement le mouvement de sa jambe droite avec le mouvement de la jambe gauche de la personne de droite. Évidemment, ça ne marche que pour les positions relatives de l’un·e par rapport à l’autre, pas pour l’orientation politique. Ce n’est pas qu’une personne de gauche et une personne de droite ne puissent pas tomber amoureuses, c’est que PERSONNE ne veut embrasser une personne de droite.

(Ceux et celles qui croiront après lecture de ce paragraphe que je pense réellement qu’il y a des gens de gauche et des gens de droite sont des gens de droite.)

#126 – Montpelliérien #126 – On ferme les yeux

Ça faisait longtemps que je n’avais pas rédigé ma note de blog de bon matin. De bon matin ? Oui, il est 8h30, ça fait une heure et demie que je suis réveillé, pourtant je n’ai nulle part où aller. Résultat ? Ça ne me réussit pas.

J’ai lu la presse. Voilà qui aurait bien pu me pousser à retourner me coucher illico. Les députés qui votent contre le projet de loi visant à alléger un peu la souffrance des animaux, les députés qui votent pour que les futurs logements en construction ne soient plus à 100% accessibles aux personnes handicapées mais seulement à 10%, (en parlant de logements, à Montpellier la création de nouveaux logements a, une fois encore, dépassé les espérances : 7179 logements mis en chantier en 2017, contre 5000 estimés. Oh, ce n’est pas un record dont vous devriez vous réjouir. Impossible de retrouver l’article là, mais un organisme relié à la mairie avait lancé une alerte il y a quelques mois, disant que les logements neufs se vendaient à des prix beaucoup trop chers et faisaient augmenter les prix de tout l’immobilier dans la ville. Ils appelaient les constructeurs à cesser immédiatement de gonfler les prix. Sans doute que Vinci les écoutera), un ministre de l’intérieur qui demande à ce qu’on accélère l’expulsion des immigrés sauf qu’il dit migrants, cherchez vous-même ce qu’implique la différence, près de 2000 licenciements à venir chez Carrefour, mais faut pas s’étonner, en dix ans ils ont racheté tous les mini markets de France (quand c’est pas eux c’est Casino-Spar), vous pensiez que c’était pour les faire perdurer et se faire concurrence eux-même entre deux boutiques d’une rue à l’autre ? Raté. Bon, et ça ce n’est qu’en France. Il se passe des choses encore bien plus graves à l’étranger. Hein ? Vous n’étiez pas venu·e ici pour déprimer, sinon vous auriez lu le journal ? Vous avez raison. Je suis désolé. C’est rentré, fallait que ça sorte.

Photo par Gwlad (avenue de Maurin)

Allez, demain, j’arrête de lire les infos. Je suis sûr que les choses iront mieux comme ça. Mais quoi faire à la place ? On ne sait plus comment s’abrutir pour ne plus voir les choses, et surtout pour ne rien faire de ce qu’on aurait vu par hasard. Jeux vidéo ? Cinéma ? Netflix ? Télévision ? Youtube ? Réseaux sociaux ? La consommation à outrance d’images qui bougent semble être la solution numéro une en ce moment. Restons chez nous, fermons les volets, et fixons l’écran. Sûr que les choses iront mieux comme ça. Et si ça ne va pas mieux, on pourra toujours gueuler sur les réseaux sociaux ou sur un blog. De toute façon après le boulot… se trouvent comme excuse ceux qui travaillent. Je suis moi-même en difficulté, alors les autres… se trouvent comme excuse ceux qui ne travaillent pas. Ah la la, il y a des jours comme ça où je me désespère de nous dès le petit matin. C’est pas bon de commencer sa journée comme ça. J’espère que vous lirez pas cet article avant midi.

#125 – Montpelliérien #125 – Les dimanches avec plein de vide dedans

Aujourd’hui, c’est dimanche. Que fait-on le dimanche ? Pas grand chose. Et ça m’agace assez.

Levé à 8h30, je suis allé marcher un peu pour me dérouiller. J’ai trainé mes cernes du côté du Peyrou, chez les brocantiquaires. Toujours aussi chères leurs vieilleries. J’ai vu deux exemplaires de Zinc, magazine de B.D. des années 70. Dans la lignée d’un Hara-Kiri, avec romans-photos débiles, dessins surréalistes, détournement d’images… Quelques artistes en commun, d’ailleurs, à ce que j’ai pu voir en feuilletant ça vite fait. Soulas par exemple. Pas de textes seuls par contre. Il ne peut pas y avoir un Cavanna dans chaque journal. Enfin bon, c’était 15€ l’exemplaire qui part en miettes, merci bien. Je ne suis pas collectionneur. Si j’achète, c’est que je veux pouvoir lire et relire à loisir.

Je suis ensuite passé par le marché de Plan Cabanes histoire de prendre une de ces monstrueuses « petites » portions de nouilles sautées aux légumes qui vous tiennent trois repas. Et puis… Et puis rien.

Ne sachant pas quoi faire, je me suis lancé dans l’un des jeux que j’ai achetés hier. Pourtant j’ai bien tenté de me rendre utile en demandant à mon amie, noyée sous le travail en ce moment, si je pouvais l’avancer sur quoi que ce soit. Sans grand succès. Elle m’a partagé les notes qu’elle avait prises à une réunion afin que je rédige le compte rendu au propre. Seul problème : je n’y étais pas, moi, à cette réunion. Vous avez déjà essayé de mettre au propre vos notes une semaine après les avoir prises ? C’est déjà bien assez dur comme ça. Alors, imaginez-moi essayant de me rappeler les enjeux d’une réunion à laquelle je n’étais pas présent (j’avais tout de même participé à l’organisation de la réunion, je ne suis pas totalement timbré)…

Photo par Gwlad (avenue de Maurin)

Le jeu auquel j’ai joué environ quatre heures, c’est FFXIII. Plus nul encore que tout ce que je m’étais imaginé en l’achetant pour le prix d’un jambon beurre à la vile boutique dont je vous causais hier. Un mélange de tous les précédents jeux de la série (chaque opus est censé n’avoir rien à voir avec les autres, mais faut le dire vite), un véritable best of des dialogues clichés les plus mièvres qu’aient produits le Japon et les États-Unis réunis. Le meilleur du portrait psychologique vu, re-vu et re-re-vu et re-re-vu-vu et qu’on veut plus voir de personnages stéréotypés au possible. Je ne sais pas qui des habituels blondinets mystérieux qui se la jouent beau gosse ou des guerrières en soutif et mini-jupe me donnent le plus envie de coller une tarte aux développeurs. Sans doute est-ce autre chose, en fait, oui, c’est de sentir les quelques bonnes idées scénaristiques mutilées pour assurer qu’un maximum d’adolescents (c’est pas moi qui cible, c’est leur équipe de marketing) se jette dessus et qu’on fasse vite du bénef. Deux-trois idées originales, tout le reste c’est de la bouillasse. Vous ne jouez pas assez aux jeux vidéo pour comprendre ce que que je veux dire ? Pensez blockbusters au cinéma, Transformers, univers marvel, ce genre de bouses. Dans FFXIII, le FF, c’est pour Final Fantasy, mais ça aurait tout aussi bien pu être pour Fast and Furious.

De toute façon, quand je passe une après-midi à jouer à un jeu, c’est déjà mauvais signe, qu’importe le jeu.

Vous trouvez pas que je suis un peu bougon ces derniers temps ? C’est normal. Mon amie est en stage loin de moi et je suis en train d’arrêter une énième fois la cigarette. Ah ! Vous voilà rassuré·e, vous n’y êtes pour rien.