#393 – Ça tombe bien

On est dimanche, et le dimanche Gwlad met sa tombe à jour. Son blog pardon. Blog sur lequel vous pouvez aller admirer les tombes du monde, les monstres de musée, les écorchés, les animaux morts envitrinés ou pas, les ciels pluvieux, les fruits pourris et les fleurs fanées.

Où qu’il est le blog ? Ici : https://sasgwlad.wordpress.com/

Photo de Gwlad tirée de l’article Musée d’histoire naturelle de Lille

Évidemment je m’amuse à vous lister tout ce qui fait fuir le commun des mortels dans les travaux de Gwlad, mais je vous promets que ça vaut le coup d’œil. Si je voulais être très précis, je devrais dire que sur la partie blog du site vous pourrez surtout admirer des plages, des campagnes, du béton sur lequel la nature a repris ses droits, et toute sorte d’endroits insolites ou investis par l’art. Vous n’aurez même pas à aller sur Wikipédia pour en savoir plus, puisque en véritable guide touristique notre photo reporter assortit les images d’une petite plaquette présentatoire. En français et en anglais ! Oui, m’sieurs-dames.

Photo de Gwlad tirée de l’article Cimetières de bateaux

Sur la partie photo du site, vous pourrez voir le penchant plus ouvertement artistique de notre amie.

Gwlad, elle a ce truc de l’image depuis toujours. Enfin depuis 17 ans que je la connais au moins. Une espèce d’énorme intuition esthétique qui me souffle. Elle aime les lumières et les couleurs dans la nuit, les vitres et les reflets, les superpositions de plans transparents. Quelque chose me dit qu’à 7 ans elle avait déjà internalisé Wong Kar-wai et tout le cinéma américain et asiatique des années 70 à 90. Surtout ceux dans lesquels il pleut et c’est la nuit. Maintenant elle se trimballe avec son appareil photo et elle prend des clichés inédits de lieux et d’ambiances qui existent depuis toujours dans les rêves. C’est un peu comme ça que je le ressens. Ses photos me replongent très souvent dans des sensations proches de ce que je pouvais ressentir des éclairages et de l’obscurité quand j’étais enfant. Ces sensations étaient très fortes à l’époque, elles se sont estompées avec les années, mais elles sont souvent ravivées par l’art. Dont les photos de Gwlad.

Photo de Gwlad tiré de sa série The Red Shoes

Tout ça c’est mon ressenti perso, bien sûr. Je suis certain que vous trouverez des aspects différents de son œuvre qui vous toucheront car son travail est plus diversifié que je ne le laisse entendre dans un si court article. Allez donc voir ça par vous-même.

Ah oui, je disais que le dimanche Gwlad mettait son blog à jour, c’est du moins ce qu’elle a dit qu’elle ferait. N’hésitez pas à aller lui mettre un coup de pression, il est déjà quinze heures et toujours rien. C’est pas sérieux tout ça.