#67 – Montpelliérien #067 – Ne retirez pas vos vestes, je passe en coup de vent

Mon colocataire a reçu un colis Amazon destiné au voisin. Comme il recevait au même moment plusieurs colis qui, eux, lui étaient adressés, il n’a pas fait attention et l’a ouvert. Comme c’était une B.D. et que ce n’était pas notre adresse qui figurait sur l’étiquette, il l’a posé sur mon bureau. Ça ne lui serait pas venu à l’idée de le remettre dans la bonne boîte aux lettres, qui se trouve dans notre immeuble, non. Ni que je ne veux pas du tome vingt-et-un des Bidochons. Et encore moins s’il est au voisin, un certain Didier.

Je vous raconte ça parce que je vois le colis sur mon bureau et qu’il faut bien que je dise quelque chose et que je suis pressé. Pas la peine de m’envoyer un message pour un tome des Bidochons gratuit. Je vais aller remettre en main propre cette B.D. à son propriétaire, je meurs d’envie de savoir qui commande, en 2018, le vingt-et-unième tome des Bidochons, c’est tout. En me renseignant je vois bien que c’est le dernier de la série officielle, et qu’il est paru en 2012. Pas assez fan pour se l’acheter à la sortie, mais assez pour l’acheter quand même.

Je ne comptais pas dire du mal des Bidochons aujourd’hui, c’est le manque de temps qui m’y pousse.

Deux demis, j’appelle pas ça une tournée —c’est pour changer de une fois n’est pas coutume, vous occupez pas—, je vous laisse avec une photo de Gwlad qui devrait servir de bannière à ce blog et un texte sorti du tiroir comme à chaque fois que j’ai pas le temps. Quant à moi, je file !

Photo par Gwlad (embranchement rue Pagezy / rue Jules Ferry / rue Durand / rue Levat)

Luc n’avait jamais été particulièrement fier du fait que l’anagramme de son prénom soit « cul », ce qui est fort vulgaire, ou bien « ulc » qui, phonétiquement, le rapproche inévitablement d’une brute épaisse Américaine vert pomme en mini-short, et moins encore « clu », qui ne veut absolument rien dire. Souvent il se prenait à être admiratif et, à dire vrai, un peu jaloux des autres prénoms. Des Léon qui donnent « Noël », des Gaël et leur signe « égal », ou du « moins » de Simon, voire de Pierre et sa « Prière ». Mais pas des Quentin, qui donnent « niquent », ni des Alan.

Une réflexion sur « #67 – Montpelliérien #067 – Ne retirez pas vos vestes, je passe en coup de vent »

Les commentaires sont fermés.