#1 – Montpelliérien #001 – Vous allez bien ? Moi non plus.

Premier titre, premier mensonge. Je vais extrêmement bien. J’espère ne pas trop vous décevoir, mais je le trouvais pas mal, ce titre. C’est assez accrocheur, non ? Je le pense aussi, merci.

J’ai quand même un peu honte. Je vous imagine, lecteur·rice, déprimé·e (oui, un de ces jours on fera le point sur ma façon d’inclure l’écriture inclusive à mon écriture, mais chaque chose en son temps — j’ai aussi envie de vous parler de l’édito de Delfeil de Ton dans L’Obs du 11 au 17 de ce mois-ci, concernant un sujet voisin, ainsi que des remous qu’il a provoqués sur le blog des correcteurs et correctrices du Monde —, en attendant vous pouvez toujours laisser une insulte dans les commentaires si ça vous démange trop), errant de pathétiques subreddits en hypocondriants sujets doctissimos, tombant finalement par hasard sur ce blog, sur ce post, sur ce titre : « enfin ! » pensez-vous, déjà à moitié soulagé·e de votre misère, anticipant comme il va-t-être bon de communier dans la dépression à la fois si lointaine et si familière d’un auteur inconnu. Et puis bon, non. Au final ce con-là va très bien. Vous voilà bien seul·e avec votre mal-être. Faudra vous faire une raison. Ah ! La frustration ! Oh ça va hein. Arrêtez vos chichis cinq minutes. J’ai dit que j’avais un peu honte, je ne vais pas faire pénitence le restant de mes jours parce que vous n’êtes pas capable de vous prendre en main tout·e seul·e. Décidément, ça commence bien.

Si vous êtes à Montpellier, commencez déjà par aller faire un tour dehors, ça vous fera du bien. Prenez la peine d’ouvrir vos volets et vous verrez qu’il y a un grand soleil, que le ciel est d’un bleu parfait. Selon Météo France, il fait 15°C. On est quand même le 30 janvier. Si ça, ça ne vous remonte pas un peu le moral, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Si vous n’êtes pas à Montpellier, définitivement, c’était pas le bon jour pour tomber sur ce blog… désolé.

Photo par Gwlad (vue du tram)

En parlant du blog, je ne sais pas encore exactement ce que je vais en faire. J’ai mis « Montpellier » dans le nom parce que ça me titillait d’en parler de plusieurs manières, mais il est possible que la ville ou les évènements (vous avez quelque chose contre le « è » ? Bon. Alors.) qui s’y dérouleront n’y tiennent pas une très grande place. Il est aussi possible qu’aucun des billets que j’y posterai ne soit pourvu d’un quelconque intérêt, c’est pourquoi j’ai également mis « rien ». On pourrait aussi penser que c’est une contraction de « Montpelliérain » et de « galérien », deux termes qui me sont parfaitement applicables. Je vous laisse choisir l’explication que vous préférez.

Bon, ce fut un court mais néanmoins charmant premier contact, j’espère vous revoir bientôt. Là il faut vraiment que je file.

Jean-Claude

(Je ne m’appelle pas Jean-Claude, mais je n’ai pas encore décidé de mon pseudonyme et je n’en ai vraiment pas le temps maintenant, on verra ça au prochain billet.)