#3 – Montpelliérien #003 – Jamais deux sans trois mensonges, voire quatre ou cinq.

Décidément, on ne peut pas me faire confiance. Je n’arrive plus à compter mes trahisons envers vous, lecteur·rice. Dans le premier billet, je vous disais que j’allais me trouver un pseudonyme correct au prochain message, puis plus de nouvelles (rendez-vous à la fin de celui-ci pour voir si je me suis débiné une fois de plus). Je vous ai également dit que j’arrêtais de fumer des cigarettes, mais hier j’en ai taxé une demi-douzaine, et je crois honnêtement qu’ont peut utiliser ce terme même lorsqu’on ne fait pas référence à une quantité d’œufs. Je disais aussi vouloir vous parler du fameux éditorial de Delfeil de Ton, et là encore, silence radio de ce côté. Enfin, et c’est peut-être le pire, je vous disais qu’il ferait le même temps que la veille, gros soleil, grand ciel bleu, me contentant comme nouvelles de la ville de jouer fadement la miss météo, et donc non seulement je ne vous ai rien raconté de bien intéressant, mais en plus il a fait un temps de merde toute la journée. Je crois que c’est un signe, je ne parlerai plus de la météo. Ah, par contre, pour lever toute méprise, ne pensez pas que dans le sous-titre du blog : « Montpellier, le monde et moi » j’ai voulu établir Le Monde, le journal, dont je parle des correcteurs·rices dans mon tout premier article, comme l’un des thèmes du blog. Ce n’est pas le cas. Certains auraient pu se sentir lésés (retenez bien ce terme si ce n’est pas fait, très utile en mots fléchés) pour de mauvaises raisons. Comme ce ne sont pas les bonnes qui manquent, ç’aurait été dommage. Traitez-moi de blogger bidon, okay, mais ayez la décence de vous justifier correctement.

Photo par Gwlad (rue du Grand Saint Jean)

Là j’ouvre un nouveau paragraphe pour aérer un peu mais, normalement, je ne devrais pas. Vous savez ce qui est le pire dans tout ça ? C’est que ce n’est sans doute pas aujourd’hui que je vais rétablir ces faiblesses, ces paresses, ces mollesses, poil au fesses. Mes excuses à ceux·elles qui n’aiment pas les poil aux, mais j’ai cru sentir qu’on ne rigolait pas assez dans cet article, alors hop ! un peu d’humour.

Ah ! En parlant d’humour ! J’ai rencontré dimanche dernier, sur le tournage du court métrage d’un ami, deux comédien.iennes qui sont actuellement au théâtre pour jouer leur pièce. Et oui, vous êtes bluffé·e, vous ne saviez pas que je faisais du cinéma. En vérité, je n’étais là que comme figurant, mais hier, je l’ai été, acteur. Enfin… Acteur… Cinéma… bon, j’y reviendrai bientôt, c’était juste pour vous laisser imaginer que j’étais une personne plus importante que je ne le suis en réalité, on fidélise son lectorat comme on peut. De toute façon on n’en est plus à un petit mensonge près. C’est fou ce que je digresse, ça doit être désagréable à lire. Revenons au comédien et à la comédienne, leur pièce se joue actuellement au Kawa Théâtre, leur spectacle s’appelle Mariage d’enfer, et il et elle m’ont dit que c’était drôle, moderne et sans grossièreté. Personnellement, je n’ai rien contre les grossièretés, mais tant pis on fera sans pour cette fois. Je n’ai toujours pas vu la pièce, mais je compte bien y aller, et de toute façon je leur ai dit que je viendrais, pour qui va-t-on encore passer si on ne tient pas ses promesses… Je vous avoue qu’à voir l’affiche seulement, ça ne m’aurait pas tenté. Je n’y serais pas allé si je ne les avais pas rencontré·es et vu·es jouer plusieurs fois en fait, car j’ai aussi fait la bande-son d’une web-série dans laquelle jouent ces deux-là (vous remarquerez également que je suis un peu couteau suisse à l’occasion, mais genre la contrefaçon, celui qui casse en deux jours), et ce sont mes comédiens·iennes préférés·ées sur la vingtaine que la série compte. En plus, c’est elle, Céline Cara, qui a écrit la pièce, et je suis toujours curieux de découvrir la façon d’écrire des uns·es et des autres. Lui, c’est Kevin Bourges au fait, étant seulement deux je ne vais pas citer l’une sans l’autre, ce serait une économie mesquine.

Bon je résume les infos sur cette pièce parce que je sens bien qu’une fois de plus je me suis éparpillé. Au Kawa Théâtre, les 1er (c’est ce soir), 2, 3, 7, 8 février. Dépêchez-vous donc, c’est bientôt terminé. La pièce s’appelle Mariage d’enfer. Il et elle jouent bien, et la pièce est écrite par elle. Je pense que j’irai le mercredi 7, le lendemain de la soirée ciné-débat sur la prévention du suicide au Diagonal, histoire de me changer un peu les idées.

Voilà, c’est bien assez de bla bla confus pour aujourd’hui. Merci l’écriture inclusive de ne pas nous aider. Bises à tous et à toutes, et à demain.

Nostradanus

(Non, okay, toujours pas ça niveau pseudo, et on va sans doute s’éviter les jeux de mots. Pour les quelques un·es qui ne le sauraient pas Nostradamus est censé avoir étudié la médecine (astrologie, saignées et mélanges d’herbes à l’époque) à l’université de Montpellier qui, si je ne me trompe pas, fut la première à être ouverte en Europe. Ce blog a trois jours seulement et il est déjà bourré d’approximations, à l’heure d’internet, alors qu’en trois clics… c’est vraiment honteux.)