#96 – Montpelliérien #096 – Sur le départ

J’ai lancé un pot commun en ligne. Le but de la collecte est de participer (pour une petite partie) au montage d’une structure qui aidera chacun·e à combattre au mieux les fake news et autres charlataneries en ligne minant l’internet francophone. Cette structure aura pour mission la conception d’un logiciel open source puis la gestion d’un serveur et son maintien en bon fonctionnement. Le logiciel prendra la forme d’une extension pour navigateur web reliée à une liste mise à jour quotidiennement des mensonges et autres arnaques pullulant sur internet. Il scannera le contenu des pages que vous lisez, et en en comparant le contenu à la base de donnée participative et modérée par les utilisateurs, vous alertera si les propos tenus sur la page sur laquelle vous vous trouvez ont été prouvés faux ou si le contenu ressemble à une tentative d’escroquerie connue. Le tout en garantissant à 100% l’anonymat de vos données. Et quand tout l’argent nécessaire aura été réuni, je me ferais faire un collier contenant, en lettres d’or, le mot : crédulité. Avec les accents.

Photo par Gwlad (Odysseum)

Mais non. Évidemment que tout ça est faux. Ce qui est vrai à l’inverse, et vous faites bien de le remarquer, c’est qu’hier j’ai écrit mon article trop tard pour vous informer de la continuation du festival Texte en cours 2018. C’est toujours d’actualité. Ce soir c’est au Black Out, 6 rue de la Vieille, à 19h15 comme d’hab. Les textes lus que vous ne connaissez pas seront : Last Call Lascaux de Camille Brantes, La Disparition de Guillaume Cayet et Sous l’Orme de Charly Breton. Pour clôturer tout ça, petit concert. L’artiste, c’est Töfie. Connais pas. J’irai voir. Enfin je veux dire, j’irai voir sur internet qui c’est. Allez voir vous aussi. Si vous attendez que je vous en reparle…

J’irai voir sur internet car je ne serai pas à Montpellier. Je parle du festival parce que j’avais commencé à le faire, mais pas fini de tout annoncer. Je serai à la campagne, donc, ce week-end. Puisque ça vous intéresse. Tout près du lac du Salagou. Je vais prendre mon ordi de voyage. Je croise pas les doigts pour pouvoir accéder à internet là-bas, parce que ça ne sert à rien de croiser les doigts, à part pour dire que ça ne compte pas quand on sort un bobard à quelqu’un et qu’on ne veut pas avoir trop mauvaise conscience. Qu’est-ce que je disais ? Oui, j’espère que j’aurais un accès à internet, parce que j’y reste jusqu’à lundi, à la campagne. Ce serait la première fois que je rate un jour sur le blog depuis le lancement. Hu-hum. Oui, oh ça va. Je veux dire un jour où je n’écris même pas un petit quelque chose pour dire que je n’écrirai rien. C’est également parce que je pars tôt que j’écris ce billet à presque 1h du matin, je n’aurais pas le temps ce matin, justement. C’est pas tricher. On est déjà samedi techniquement. Bon. En tout cas si je ne montre aucun signe de vie avant lundi, c’est normal. Si mardi je ne suis toujours pas revenu, tweetez ma disparition.