#110 – Montpelliérien #110 – Sans 尾 ni 頭

Ce matin, comme tous les samedis matins, se tenait le marché des Arceaux. Producteurs locaux et produits artisanaux d’un côté, bouquinistes et antiquaires numismates de l’autre. Par contre, c’était la première fois que je n’allais pas fouiner du côté des livres à pas cher, histoire de voir si entre deux anciennes revue, il ne se cachait pas un vieux numéro d’Hara-Kiri. Non. Ce matin. J’ai acheté des cerises, du jus d’orange et des croissants. Vous voyez que j’ai bien fait de donner des cours. Le jus d’ORange se vendait au verre. Il me fallait une bouteille. Le marchand a dû dégainer sa calculette pour savoir combien ça allait faire. Ça ne vous intéresse pas ce que je raconte ? C’est trop personnel, vous ne pouvez rien en tirer ? Vous commencez à devenir exigeants·es… C’est qu’en ce moment, je suis absorbé par ma vie. Il se passe quelques chamboulements dont vous pouvez deviner la nature si vous êtes une lectrice ou un lecteur assidu·e. Mais c’est entendu, dépassons le cadre de ma petite existence.

Photo par moi (ce matin aux Arceaux)

Hein ? Oooh… Je vous trouve facilement choquées·s. Allez, rassurez-vous. Ce n’est pas vraiment moi qui l’ait écrasé, ce pigeon. J’ai juste mis mon pied à côté pour donner une idée de la taille. Pointure 42. Ça va mieux ? Et puis je fais comme je peux en l’absence de Gwlad et Koinkoin, plaignez-vous directement aux responsables.

Bon. Pensons plus grand que moi, donc. Ce n’est pas facile, mais je crois c’est la bonne piste. Oui, c’est ça. Pensons international. À ce sujet, je vous disais, il y a quelques temps déjà, qu’un blog concernant Montpellier rédigé japonais allait poper sur la toile. Ça se rapproche. Je commence à l’écrire mais c’est lent. Trop lent. Je me rassure un peu en me disant que c’est aussi difficile pour mon amie Rie d’apprendre le français que pour moi, le japonais. Voici l’introduction d’un article concernant le street art. Le premier ou la première à me donner une traduction valable aura l’honneur d’avoir gagné.

モンペリエの歴史地区は、ストリートアーティストの楽園です。

観光客は、ここに来ると落書きやステンシルテンプレート やコラージュが見られます。

ストリートアートは禁止されているので、ストリートアーティストは夜中に落書きをします。

ストリートアートは違法ですが、アーティスト達の作品が

素晴らしいので、自治体は、目をつぶっています。

従って、モンペリエの住民は、日常、新しいアート作品を満喫しています。

 

Comment ça c’est trop international ? Faudrait savoir que ce vous voulez !

Cela dit, je l’admet WordPress, ce n’est pas terrible pour écrire en japonais. On ne peut pas décider d’où couper les phrases pour revenir à la ligne quand le format d’affichage change. Ça coupe n’importe où. Non, mais dites-moi franchement, vous ne trouvez pas que ça rend les choses tout de suite plus difficiles à lire ? On est bien d’accord.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Allez, je suis pas salaud, je vous donne le vocabulaire des kanji :

  • 歴史地区:れきしちく (centre historique)
  • 楽園:らくえん (paradis)
  • 観光客:かんこうきゃく (touriste)
  • 落書き:らくがき (graffiti)
  • 禁止:きんし (interdit)
  • 夜中:よなか (la nuit)
  • 違法:いほう (illegal)
  • 作品:さくひん (œuvre d’art)
  • 素晴らしい:すばらしい (magnifique)
  • 自治体:じちたい (la municipalité)
  • 従って:したがって (ainsi)
  • 住民:じゅうみん (habitants)
  • 日常:にちじょう (tous les jours)
  • 新しい:あたらしい (nouveau)
  • 満喫:まんきつ (apprécier pleinement)
  • 尾:お (queue)
  • 頭:あたま (tête)