#131 – Montpelliérien #131 – Si vous trouvez un meilleur titre, écrivez-nous, vous avez gagné

Aujourd’hui, je suis bien malade. Gorge en feu, oreilles et nez bouchés, fièvre… Et puis j’ai dû dormir dix heures en trois nuits pour ne rien arranger. Alors on va se la jouer tranquille. Minimaliste. Anecdotes bêtes et phrases courtes. Qui a dit comme d’habitude ? N’en profitez pas s’il vous plaît. Bon. J’ai remarqué que vous aviez bien aimé mon article d’hier qui parlait de Truc sur le Verdanson, et celui d’il y a quelques jours, où je vous expliquais comment embrasser plus grand·e que vous tout en marchant. Par contre celui sur la musique en ligne, bof. Je vous comprends. C’était pas terrible. Enfin, tout ça pour vous dire que si vous voulez du substantiel, va falloir aller fouiner dans les vieilleries.

Je ne me suis pas aidé aussi. Ce matin, après une nuit de deux ou trois heures de sommeil entrecoupées de réveils morveux, je me suis levé à 7h pour aller faire un tour au vide-grenier des quartiers Boutonnet et Beaux-Arts qui se tenait de 8h à midi à l’occasion de la fête des fanfares. 8h mon œil, les videuses et videurs de greniers étaient là depuis bien plus longtemps que ça. Je suis arrivé pile à 8h et déjà les bouquinistes finissaient leur petit marché pour pouvoir nous revendre leurs trouvailles à trois fois le prix les samedi sur l’esplanade Charles de Gaulle, les mardis et les samedis au marché des Arceaux et le dimanche à la brocante des antiquaires du Peyrou. J’y traîne tellement souvent que je connais leurs gueules à tous. Et ben ce matin je les ai vus rafler tous les trucs intéressants juste devant moi. Surtout un. Un que j’aime pas. Je dirai pas son nom parce que je le connais pas. Je l’appelle Ducon, moi. Il est souvent aux Arceaux. Vous le reconnaîtrez au fait que dès que vous vous approchez de ses livres il vient immédiatement se coller à vous pour être sûr que vous ne lui fauchiez rien et qu’il engueule les enfants qui feuillètent sa marchandise. Bon, enfin, j’ai quand même fait quelques trouvailles.

Oui, au passage, la fête des fanfares c’est ce soir. C’est vraiment la bonne ambiance, je vous conseille d’aller y faire un tour si vous ne connaissez pas.

Photo par Gwlad (galerie du Triangle)

Gwlad, nous a fait une petite série sur la galerie marchande dont toutes les boutiques ont fermé en quelques années au Triangle (entre la Comédie et le Polygone). Je crois que jamais une série photo sur ce site n’a été aussi déprimante. Tout y est laid, vieux et sale à souhait. Je suis content que Gwlad ait fait cette série, ainsi montpellierien.com ne ressemble pas à une brochure touristique. À Montpellier, il y a des endroits magnifiques, il y en a d’autres qui sont absolument hideux. Et bien ici on est en plein dans le dégueulasse, et on ne le cache pas. Si une nana ou un mecton à l’urbanisme passe sur le blog j’espère qu’il aura tellement honte qu’il se dépêchera de raser tout ça pour nous mettre de jolies pierres et de la verdure à la place. Cela dit, il ne reste que trois photos de cette série, alors si comme moi elle vous déprime, serrez les fesses, c’est bientôt fini.

Sinon, hier, j’ai testé le plastique fou. Je connaissais pas. J’ai pas mon BAFA donc apparemment c’est normal. Connaissiez pas non plus ? Ce sont des feuilles de plastique, fines comme des feuilles de papier normales, transparentes ou blanches, sur lesquelles on peut dessiner, qu’on peut découper, puis qu’on passe au four. Et là, magie ! Le dessin réduit de sept fois sa taille (son aire diminue) tout en gardant des proportions parfaites et les couleurs que vous y aviez appliquées, et s’épaissit pour donner un objet dont l’épaisseur doit atteindre les 1,5 à 2 millimètres. Parfait pour faire d’un dessin un porte-clefs, par exemple. Jusqu’à maintenant j’ai produit deux œuvres. Reportage :

Œuvre n°1, avant cuisson
Œuvre n°1, après cuisson
Chef d’œuvre n°2, porte-clefs tendance

Voilà, voilà. Vous voyez, même malade, on n’oublie pas de s’amuser.

Pour acheter le matériel nécessaire à la réalisation de toutes ces bêtises, j’ai dû me rendre dans un magasin de beaux-arts (rue des Étuves). Je dois avouer que j’ai été, et demeure, fort troublé par le manque d’une thématique claire quant aux noms des différents formats des papiers existant :

Allez, sur ce, je vous fais pas la bise, je suis contagieux, et à demain.