#134 – Montpelliérien #134 – C’est la semaine allégée

Allégée en quoi ? En notes de blog. En plus d’être encore malade, je n’ai pas une seconde à moi. Et comment je fais pour taper cette note alors ? Je profite de la demi-heure que je vole à d’autres activités qui sont bien plus urgentes. Ce soir je n’aurais pas le temps de travailler. Je suis invité à prendre l’apéritif avec mes voisins. Pourquoi j’ai dit oui si je n’avais pas le temps ? J’ai dis oui il y a longtemps. Il y a un mois pour être précis. Juste après avoir refusé une première fois l’invitation. On ne peux pas refuser indéfiniment. Mais je ne savais pas que je serais aussi chargé et aussi peu en état de conduire toutes mes petites entreprise qu’aujourd’hui. Je me maudit. J’ai fait un houmous. On m’avait dit de mettre le jus d’un demi citron, c’est ce que j’ai fait, mais ce demi citron là n’était composé que de jus. Ça n’arrêtait pas de couler. Je pressais, je pressais, ça coulait toujours. On m’avait dit de mettre une à deux gousses d’ail. J’en ai mises deux. Mais l’une comptait pour deux déjà, ça fait trois. On m’avait dit de mettre une cuillère à soupe de sel. J’en ai mis une. Mais bien trop pleine. Résultat ? C’est presque imbouffable. Je crois que je fais de l’hyper-tension depuis que j’en ai goûté une cuiller à 17h. Enfin, y en a qui aime ça. Espérons qu’ils aiment ça. Faut juste pas s’en tomber sur la peau sinon c’est la brûlure assurée. Bon, si ce n’est pas bon, ça les fera au moins rire. Apporter la bonne humeur, c’est déjà ça.

Et Beethoven. Et Beethoven… Et Beethoven !!! Beethoven qui me rend fou. Beethoven qui me déprime. Beethoven qui me culpabilise. Beethoven que je n’en vois plus la fin. Établir une chronologie, chercher les thèmes fort, sélectionner les œuvres, éditer les morceaux pour n’en faire que des extraits, choisir les images pour illustrer, créer un récit, compacter pour que ça tienne en une heure et quart de conférence, rédiger les antisèches. Oui, je sais, ça fait longtemps que j’y suis et que je vous saoule avec ça, ça fait surtout longtemps que je ne le fais qu’à moitié. La semi-procrastination qui force à tout refaire au dernier moment sera le sujet de ma prochaine conférence. Pour l’instant c’est Beethoven et je le déteste autant que je me déteste. Je ne parle pas de sa musique. Je parle du fait qu’il ait existé et que j’aie accepté d’en faire une conférence alors que clairement, je n’en ai personnellement rien à faire de Beethoven et que c’est une corvée que je me traîne depuis des mois. Ah, qu’est-ce que c’était simple avec Bach. Baba. Johan. Jojo. Jojo Baba, que j’aime d’amour pur, d’amour vrai, d’amour total. Sauf quand c’est chiant. Mais hein, ça arrive à tout le monde. Même aux gens qu’on aime.

Allez, j’ai grillé ma demi-heure. Encore un jour où je n’aurais pas le temps de me relire. Je vous ai dit que j’étais encore malade ? Je ne sais pas. Pas le temps de vérifier. Je suis toujours malade et il y a encore eu des averses aujourd’hui. C’est le pire printemps, météorlogiquement parlant, qu’on ait connu à Montpellier depuis… depuis… depuis que j’y habite en fait. Ça n’aide rien. Hier le Lez à débordé, j’ai pas le temps de chercher les images. Allez voir par vous même. Vous voyez, le Verdanson qu’était pas à sec dans l’article d’il y a quelques jours, c’était un mauvais signe ! Et Saint Hermentaire n’y a rien pu faire de sa petite allée. Allez, en parlant d’allée, il me faut y aller.

Passez une bonne ou une mauvaise soirée, je n’ai pas le temps de m’en soucier.

Photo par Gwlad (galerie du Triangle)