#139 – Montpelliérien #139 – Le dimanche à Montpellier, c’est le jour de… mince je l’ai déjà faite celle-là.

On sait que Rabelais est passé à Montpellier. Combien de temps y est-il resté ? Qu’y a-t-il fait ? Je ne peux pas vous le dire. Où que je cherche, les informations sont contradictoires. On dit qu’il se serait inscrit à la faculté de médecine, mais je n’en sais pas plus. Une plaque rue des Trésoriers de France, rue perpendiculaire à celle de la Loge, la deuxième à droite en montant (j’y ai vécu, croyez-moi, puisque je vous dis que c’est celle-ci) dit qu’il y a été reçu une nuit par un ami célèbre dont j’ai oublié le nom. La précision des informations, c’est ce que vous aimez sur ce blog, c’est ce que je vous donne. Nostradamus s’était également inscrit à la faculté de médecine, mais à part justement sur la liste des inscrits, on ne trouve plus aucune trace de lui dans les papiers officiels par la suite. Si vous voulez mon avis, ces deux-là, c’étaient vraiment des médecins du dimanche.

En parlant de médecins du dimanche, réveillé à 3h du matin par une intense douleur derrière la langue, j’ai dû chercher un médecin de garde à mon réveil définitif quelques heures de souffrance plus tard. D’habitude je laisse passer, mais une deuxième angine en dix jours, ça m’a semblé suspect. Surtout que je n’avais pas ressenti une telle douleur depuis longtemps. Le médecin de garde m’a orienté vers les urgences d’une clinique près de chez moi, j’en suis sorti à midi. Bonne nouvelle, ce n’est pas un cancer. Mauvaise nouvelle, j’ai toujours très mal et ne sachant pas où se trouve la pharmacie de garde j’attendrai demain pour me soigner. Pas besoin d’antibiotiques, je ne suis pas bête non plus, sinon j’aurais pris le temps de la trouver. Mais alors, j’ai bien mal. Moi qui comptait me remettre à fumer, voilà que j’y réfléchirai à deux fois. Bon, allez, c’est pas tout ça mais je dois retourner faire la sieste dès que j’aurais repris ma dose paracétamol, heureusement il m’en restait dans les tiroirs de ça. Ce soir on fait une première étape du déménagement de mon amie, il faut que je sois en forme pour porter des choses lourdes.

Franchement, vu comment ça tourne ces derniers mois, je ne sais vraiment pas pourquoi vous êtes encore là. Moi je n’aurais pas le courage de lire toutes ces bêtises en tout cas. Ah, mais, ce ne serait pas pour les photos ? Bon, ben, à la votre, alors.

Photo par Gwlad (espace Pitot)