#193 – Lyonniais #019 – Maurice Tézenas (1/1)

On me fait parvenir quelques mots d’encouragements, on me refile des tuyaux pour ne pas lasser ni me lasser moi-même en tenant le blog quotidiennement. Merci beaucoup à vous, ô ânmes charitables. On m’invite à traiter des sujets qui resteront les mêmes pour une semaine ou un mois, et on me propose même un thème exemple (choisi aléatoirement) ! Comment refuser cette aide après m’être apitoyé sur mon sort ? Je ne le peux décemment pas, et comme je n’ai pas beaucoup de temps car ce soir je veux passer du temps avec mon amie qui s’en va demain pour presque un mois, je ferai comme l’élève à qui l’on donne un exemple pour un exercice d’invention et qui, au lieu d’en conserver la méthode et de trouver son propre sujet, garde le sujet de l’exemple et ignore la méthode.

Le thème est donc… suspense… sauf pour ceux et celles ayant lu les commentaires sous l’article d’hier… Maurice Tézenas ! (et puis au final je l’ai mis dans le titre, y a vraiment rien à sauver…) Et je le traiterai non pas tout au long de la semaine, mais simplement aujourd’hui. D’ailleurs, je suis tellement pressé que je vais simplement vous restituer de mémoire ce que j’en ai appris sur Wikipédia. C’est parti.

Maurice Tézenas n’est, à la surprise de celles et ceux qui lisent trop vite, pas né à Pézenas et n’a donc pas connu Molière à sa naissance. D’autant qu’il vécut à cheval entre le XIXe et le XXe siècle car, même si cela peut sembler étrange à la jeunesse d’aujourd’hui, le cheval était encore le principal moyen de locomotion à cette époque. Où était-il né si ce n’était pas à Pézenas ? Eh bien, à Montbrison ! Étrangement quand j’ai lu Montbrison, j’ai pensé « prison de Montbrison », mais franchement je ne saurais pas vous dire pourquoi. Sans doute est-ce la rime riche.

À quoi donc Maurice occupait-il ses journées ? Il était avocat. Ceux qu’on trouve au tribunal évidemment, ce n’est pas parce que j’ai fait deux mauvaises blagues au début du paragraphe précédent que je vais me permettre de dire qu’il était un fruit climactérique originaire du Mexique. Ça n’aurait aucun sens puisque je viens de vous l’expliquer, il était né à Montbrison. Montbrison… La prison de Montbrison… Après une brève recherche je me rends compte que non, définitivement, il n’y a toujours rien de particulier concernant cette prison, qui d’ailleurs fut fermée il y a bien longtemps. Enfin, on va pas y passer la soirée. Maurice était avocat et défendit acteurs, chanteurs, écrivains, journalistes, libraires, autant que magistrats, hommes politiques de tout bords, militaires et nobles. Je vous laisse en tirer vos propres conclusions.

Il se fit démarcher par les boulangistes, qui sans doute pensaient que les boulangers étaient les mieux à même de gouverner la République (je ne sais pas, je n’ai pas eu le temps de regarder la page Wikipédia les concernant) mais il ne répondit pas à leur appel, ayant certainement quelque préférence pour les pâtissiers, ce qui laisse à penser que le monsieur était un peu élitiste sur les bords.

On apprend également qu’il fut avocat pro bono du commandant Esterhazy. Mais est-il nécessaire que je fasse une blague au sujet du groupe U2 ? Je ne sais pas, ç’aurait sans doute était préférable au fait d’avouer qu’à l’époque où l’on abordait l’affaire Dreyfus en cours d’histoire, je devais sans doute encore dessiner de zizis dans les marges, j’aurais eu l’air moins bête, car ce commandant Esterhazy, je ne sais absolument pas de qui il s’agit.

La prison de Montbrison… Mais si ! La prison de Montbrison, c’est la prison qu’attaqua Louis Mandrin pour en libérer les prisonniers afin de grossir les troupes de son gang de contrebandiers ! Ah Mandrin, lui c’était pas n’importe qui ! Lui il a une chanson à son nom, la complainte de, que ça s’appelle, pas comme ce Maurice Tézenas qui mourut comme un con dans son château à Bligny ! Ah, eh ben, ça valait le coup d’être avocat ! Faut qu’un mec se plaigne de pas savoir quoi raconter sur son blog pour qu’on se souvienne de vous. Remarquez, les avocats sont utiles. J’aimerais pas me retrouver devant un juge dans un pays où il n’existe pas d’avocats. C’est un coup à finir sur la roue.

Bon, sinon, si vous voulez un bon article sur la prison de Montbrison, c’est ici que ça se passe, et c’est aussi là que j’ai retrouvé pour quelle raison j’associais les deux mots, je vais pas faire semblant de m’en être souvenu tout seul, ce serait vraiment pas beau.

Demain nous parlerons de tout à fait autre chose, mais merci Feldo, c’est encore une note de torchée grâce à toi.


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