#223 – Lyonniais #049 – Des lanternes dans le vent

Allez, débarrassons-nous de cette note de blog comme on se met à la vaisselle ; plus tôt se sera fait, moins on y pensera en se disant qu’il faut le faire. Ce matin je suis sorti acheter du tabac et une baguette. J’ai dit ce matin ? Je voulais dire à 13h. Ce matin j’ai dormi. Pas longtemps, en fait. Je me suis couché à 4h30 après avoir bossé sur un truc dont je peux pas vous parler (c’est dommage ça, hein, la seule chose qui aurait pu être intéressante). Hier, je vous l’ai dit, je m’étais levé à 5h30 du matin après une nuit de trois heures, ça fait donc très léger tout ça. On peut pas dire que je sois retapé. Le japonais ? J’ai lâché à 20h. J’ai pas fait les dix phrases, pour ceux et celles qui suivent, ça commençait à me rendre fou.

Donc, à 13h, je suis sorti m’acheter une baguette et du tabac, et je me suis pris un de ces coups de vent ! Nom de nom ! Sur le site de la météo il est écrit « rafales à 45 km/h », mais c’était au moins le double là. J’ai dû me pencher pour avancer pendant quelques secondes. Ou alors c’est bien 45 km/h et je suis tellement crevé que je n’arrive plus à avancer quand il y a un peu de vent. Mais je suis quand même né dans une région où le vent souffle fréquemment dans les 75 km/h et que les rafales qu’on craint un peu (mais sans plus) sont celles qui soufflent à 120 km/h, alors j’arrive à peu près à me faire une idée de ce que je reçois dans la gueule. J’ai une sorte d’anémomètre intégré, si vous voulez. Donc, deux solutions : soit je me suis acclimaté plus que je ne l’aurais aimé au pays lyonniais, soit météofrance dit des conneries. Je vous laisse choisir la réponse qui vous paraît la plus crédible.

« Bon, que vous vous dites, il nous parle de ses heures de lever, de coucher, de la météo, et puis quoi encore ? De ce qu’il a mangé ? » Des tartines de purée de cacahuètes avec de la confiture de framboise, merci d’avoir posé la question. Allez, plus sérieusement, puisque je ne peux pas vous parler de ce que j’ai fait d’intéressant hier et que j’ai dormi jusqu’à maintenant à part pour aller faire les courses et manger, je manque un peu d’inspiration… Ah ! Dans la rue où se trouvent les supermarchés et épiceries de produits asiatiques, ainsi que quelques autre commerces dans lesquels ont peut entendre des accents venant de diverses régions d’Asie, j’ai vu qu’on a installé des lampions de papier rouge entre les façades, à la manière de décorations de Noël. Je n’ai aucune idée du pourquoi. Je vais chercher ça et je reviens vous voir.

C’est fait. Comme on pouvait s’y attendre, le 5 février 2019 (du calendrier grégorien), ce sera le Nouvel An chinois (nónglì xīnnián) selon le calendrier chinois, de type luni-solaire, et donc également le Nouvel An vietnamien (Têt Nguyên Dán), qui se base sur le même calendrier. Une énigme de résolue. Pour celles et ceux qui voudraient participer à la petite fête, il y aura des animations dans le quartier de la Guillotière le dimanche 10 février, comme c’est expliqué sur ce site. Pourquoi le 10 février ? Parce que le Nouvel An chinois, qui se fête donc le premier jour du premier mois lunaire, ne fait que marquer le début de la fête du printemps qui s’achève le quinzième jour du premier mois lunaire (19 février du calendrier grégorien pour 2019) avec la bien connue fête des lanternes. On a donc tout le temps qu’il faut pour faire la nouba. Youpi.

Ouf, c’est bon, j’ai tapé un paragraphe de pas trop con. Je peux vous laisser en toute sérénité. À demain.

En voilà un qui n’a pas fêté le Nouvel An…