#185 – Lyonniais #012 – Critique en profondeur : The Spy Gone North

Hier, mon amie et moi sommes allés voir The Spy Gone North au cinéma. Quel cinéma ? Le cinéma Lumière Fourmi. Tout petit rikiki cinéma cozy. Tire-t-il son nom de là ? Peut-être. Je ne suis pas expert des salles de cinéma de Lyon. En fait, je ne suis pas expert des salles de cinéma tout court. Et même, pour être tout à fait franc, je ne suis pas expert en cinéma. Hein ? Oui, vous avez raison, quitte à être honnête, soyons le jusqu’au bout : le cinéma, je n’y connais rien, je n’y vais jamais. Vraiment jamais ? Oh, si peu. Une, deux fois par an. Mais j’estime avoir le droit de donner mon opinion.

Voici donc ma critique de The Spy Gone North : c’est un film que peuvent apprécier ceux qui ne vont jamais au cinéma. Voilà. C’est un peu court, je sais, mais au moins je suis sûr de ce que je raconte puisque j’ai moi-même beaucoup apprécié. Mon amie aussi, et elle ne va pas au cinéma plus souvent que moi. Quoi ? Vous en voulez plus ? Je comprends, c’est pas souvent que vous avez droit à du pointu comme ça. Le fossoyeur de films, paraitrait qu’il a mis fin à sa série de chroniques en apprenant que je préparais cette critique. Bon, on continue donc, qu’il se soit pas arrêté pour rien. The Spy Gone North : zéro action, que des dialogues. C’est parfait. Les James Bond m’ont toujours fait chier. J’ai jamais pu en mater un sans m’endormir. Vraiment, jamais aucun. Ça dure combien un James Bond ? Vu que je m’endors au bout de trente minutes qui semblent durer deux jours de pluie enfermé dans une maison de campagne sans même un scrabble pour se tenir occupé, j’ai du mal à estimer. Ben ce film-là dure 2h30 à la louche, et j’en aurais bien repris le double. Ça change pas une vie, mais c’est pas à chier. Le jeu d’acteur est parfois mouais, souvent ça passe, et de temps en temps félicitations du jury. Le scénar est bien foutu, en même temps c’est supposé être une histoire vraie. Parlons-en d’ailleurs de cette histoire vraie. Qui en a déjà entendu causer ? Moi non plus, rassurez-vous. Et pas une page wikipédia au nom du gonze Park Chae-seo, l’espion qui a inspiré cette histoire inspirée de faits réels… Procédons à une petite recherche…

Okay. Ça c’est pas dans le film. Je révise ma critique : ce film est pourri. Aucun urètre, aucun micro caché dedans, même pas un tout petit urètre de rien du tout avec un minuscule micro à l’intérieur qui ferait même pas mal tellement il serait microscopique. Ce film manque cruellement de réalisme. N’allez pas le voir, c’est une escroquerie.