#32 – Montpelliérien #032 – Les toits de Montpellier

Hier (si je comptais le nombre des mes posts qui commencent par « Hier, »…), mon mur suintait. Contrecoup de la tombée de neige, qui est encore bien présente sur les toits, et de la pluie qui, ayant pris le relai de la neige au bout d’une douzaine d’heures, est tombée en continu jusque tard cette nuit. Je n’avais encore jamais eu de problème d’infiltrations dans cet appartement. Mon mur suintait, donc, en divers endroits, en haut au niveau de l’entrée du tuyau d’acheminement de l’eau chaude dans le mur, au milieu sur les bords du cadre de la fenêtre, en bas au niveau d’une espèce de grille d’aération. Le plafond, lui, ne suintait pas, il s’est contenté de prendre une teinte jaune tout au long de la journée. Ce matin, la neige est toujours sur les toits mais la pluie s’est arrêtée, le mur ne suinte plus, la peinture dudit plafond est émiettée au sol.

Chez moi

Pourquoi que je vous cause de ça, hein ? Et ben, parce qu’à Montpellier, c’est courant. C’est même la norme. Les propriétaires Montpelliériens·nes sont bien connus·es pour prendre le fric et te laisser très longtemps dans la merde dès qu’il y a un problème, pour louer hors de prix des appartements minables et parfois insalubres. Leur solution à tous les problèmes ? La tête dans le sable, attendre que la, le ou les locataire·s parte·nt, et mettre un coup de peinture. Le coup de peinture, ça n’arrange rien, mais ça permet de gagner du temps. Bon allez, je dis que c’est courant, je ne voudrais pas qu’on me prenne pour un menteur. Devinette : quelle autre personne présente sur ce blog a subi un dégât des eaux hier ?

Chez Gwlad

Et oui, évidemment. Du coup on va prendre les paris sur qui aura son plafond réparé en premier. Vous pouvez miser dans les commentaires. Mais ça ne s’arrête pas là, qui encore présent sur ce blog a subi un dégât des eaux récemment ?

Chez Koinkoin

Koinkoin, donc, qui a emménagé il y a deux mois à Montpellier dans un appartement « entièrement rénové ». Il a mis environ un mois à faire faire rénover son toit alors qu’il a plu parfois pendant une semaine non-stop et que tout coulait pile sur son lit.

Vous voyez, on est trois sur ce blog, et on est trois a avoir subi un dégât des eaux en moins de deux mois. Faites le calcul 3/3 = 1, on est donc un à avoir… non, ça ne marche pas comme ça, on est donc tous dans une situation pourrie, c’est le cas de le dire, à cause de propriétaires qui tirent sur la corde jusqu’à ce qu’elle pète. C’est plus que courant et la liste de mes connaissances a qui c’est arrivé récemment est plus longue que ça, mais vous ne les connaissez pas alors je ne vous en parle pas. Certains ont mis presque une année avant d’avoir le droit à des travaux, mais pourquoi faire des travaux, hein ? Ça coûte cher, les travaux, on va pas dépenser tous ces sous durement gagnés à grands coups de loyers déraisonnables. Et puis ça va changer quoi ? C’est pour ne pas respirer chaque jour des champignons ? Vous savez, les champignons ça se vend cher, avec le bon état d’esprit vous feriez fortune. C’est pour ne pas vivre dans un environnement dont le taux d’humidité dépasse celui du sud-est de la Chine ? Écoutez, c’est le dépaysement à peu de frais !

Allez, assez de conneries pour ce matin, je file, j’ai une agence à appeler, souhaitez-moi bonne chance.

#28 – Montpelliérien #028 – Le matin de tous les possibles

Si j’avais commencé à publier des articles le 1er février, celui-ci serait le dernier du mois. Mais il a fallu que je commence le 30 janvier, et donc, malgré le fait que ce soit le vingt-huitième, il m’en reste encore deux à écrire pour février. C’est le destin qui s’acharne, que voulez-vous.

Quand je me suis réveillé ce matin, je me suis dit tiens, je vais leur parler du rêve que je viens juste de faire, ça sera intéressant. Maintenant je doute. Seriez-vous intéressées·s par le fait de savoir que je suis remonté dans le temps, jusqu’en 1993, dans un hôtel en montagne, des clients partout, avec des petits couloirs et des halls où tout le monde discutait et était accessible, que j’avais dans mes poches et dans mon sac à dos toutes les preuves pour convaincre que je venais du futur, que ça intéressait les gens et me valait quelque succès auprès des filles, mais qu’il y avait là mes parents car nous y avions passé des vacances quand j’étais petit et que, me voyant à l’âge de six ans, je découvrais qu’en vérité j’étais handicapé mental et que personne ne me l’avait dit jusque là ? Est-ce que ça vous intéresse vraiment ? Parce qu’on peut entrer dans les détails si vous voulez, hein. C’est bien ce que je pensais. On va essayer de trouver un autre sujet.

En ce moment, j’ai un peu l’envie de voyager. Pas dans le temps, non, même si aussi. Juste partir de Montpellier, ne serait-ce qu’une semaine. Ça fait bien un an que ça ne m’est pas arrivé. Quant à voyager hors du sud de la France, ça fait bien quatre ans. Je crois qu’un de ces jours je vais prendre un bus et aller me perdre quelque part en Bretagne. Enfin, une dizaine de bus probablement. En un an j’ai réussi à économiser cinq-cent euros sur un compte à part auquel je m’interdis de toucher pour les besoins de la vie quotidienne. Ça me met un peu la pression de devoir les dépenser correctement, faudrait pas que mon seul voyage depuis si longtemps et qui ne se reproduira pas de si tôt soit raté. Penser comme ça c’est le meilleur moyen de passer des vacances de merde. Déjà il ne faut pas que je parle de vacances, il faut que je me dise que je pars à l’aventure ! L’aventure en auberge de jeunesse ou en couchsurfing, on ne sait jamais sur quoi on va tomber, un·e co-chambreur·se qui pue des pieds ou des punaises de lit. Héroïque épopée en perspective.

Est-ce que vous sentez que c’est le matin et que je vous écris tout ça depuis cette espèce d’état où on profite d’être encore sous l’influence des rêves pour imaginer qu’on peut changer sa vie du tout au tout, partir au Guatemala sur un coup de tête cet après-midi même, et que ce sera plaisant, et qu’on fera plein de rencontres, et qu’on prendra des apéros jusqu’à pas d’heure dans des petites cours éclairées de lampions où il y aura des musiciens et des musiciennes, des chants d’oiseau et beaucoup de rires, le tout dans une éternelle atmosphère de soirée de printemps ?

Photo par Koinkoin (rue des Gagne Petit)

Mais non, je suis bel et bien à Montpellier. Cette sensation de nuit prolongée dans la matinée commence à s’estomper et je ne partirai pas au Guatemala.

Je ne vous ai pas vraiment parlé de ce qui se passait en ville aujourd’hui. Ben non. J’ai même pas regardé. J’ai envie de dire des banalités. J’aimerai bien vous y voir vous, à faire un article par jour quand on a une vie commune comme pas permis. Donc, banalités. Il fait super beau, ça durera pas. Aujourd’hui c’est le printemps, dès après-demain c’est l’hiver qui reprend. Si vous voulez aller travailler, faites comme bon vous semble, mais moi à votre place j’irais plutôt me promener. Oui, c’est sûr, c’est pas comme ça que vous vous paierez des vacances à Hokkaido. De toute façon y a toujours un truc qui va pas avec vous.

#21 – Montpelliérien #021 – Ça ira mieux demain

Alors, ils vous ont plu les petits films d’hier ? C’était rigolo ? Bien. J’espère que vous en avez profité. Aujourd’hui c’est un lundi. Aujourd’hui c’est pas drôle. Les personnes qui travaillent retournent au travail, les étudiants retournent en vacances, et moi je ne retourne à rien. Si vous voulez de la bonne humeur, il est toujours temps d’arrêter là ou de retourner lire un article plus ancien. Z’êtes prévenus·es.

Hier, je vous disais en passant que j’étais fatigué, comme souvent mais plus encore. Que quelqu’un avait du mettre quelque chose dans mes cigarettes samedi soir. Évidemment c’était faux, j’ai juste tiré sur quelques joints qui passaient devant moi. J’aurais pas dû. J’ai passé la soirée flippé, à pas pouvoir dire un mot, j’ai passé le lendemain au lit et déprimé comme ça faisait très longtemps que ça m’était pas arrivé, submergé par la honte d’avoir cédé alors que je savais que ça se passerait exactement comme ça. C’est toujours le cas maintenant quand je fume. Même une ou deux taffes. Le problème c’est que je n’arrive pas à refuser un joint. J’arrive à ne plus en acheter, à ne plus y penser au cours des journées, mais si on m’en propose je prends. Dans ces soirées-là, toujours avec les mêmes personnes, le résultat est toujours le même. Ça fait des années que ces gens-là ne me voient que dans cet état, puisqu’il y a toujours des joints à ces soirées. J’en éprouve une honte terrible. Parmi eux, que des amis que j’apprécie vraiment mais avec qui on ne se voit jamais qu’à l’occasion de soirées apéro dans lesquelles invariablement on me tend un joint que je prends et boom. D’ailleurs l’une de ces personnes qui sait très bien que ça fait quatre mois que je ne bois plus m’a même proposé de la bière en cours de soirée. Incroyable. Je veux bien avoir une volonté assez solide pour arrêter l’alcool et la fumette, voire la clope en même temps, en tout cas l’alcool sûr et la fumette quand on ne me propose pas de tirer sur un joint en soirée, ce qui n’était pas arrivé en plus d’un mois, mais si même vos amis·es les plus proches ne font pas gaffe, vous êtes mort·e.

Photo par Gwlad (rue du Grand Saint Jean)

Le pire de tout, c’est qu’hier soir, dimanche, je devais voir des amis, dont une personne que je n’avais pas vue depuis un moment et qui n’avait qu’un soir de libre avant de repartir en sa Tchéquie natale. Et ben j’étais encore cramé de la veille, impossible de rester concentré trente minutes d’affilée, impossible de trouver un intérêt au fait d’être là. L’envie de rien. L’envie que ça passe au plus vite pour pouvoir me retrouver chez moi et déprimer sans faire chier personne, sans personne pour me voir dans cet état. Un seul sentiment présent à ce moment-là, la culpabilité d’être dans cet état. Ça y a pas de souci, pas besoin d’en avoir envie, elle est là sur le moment, elle est là le lendemain, elle est même encore là le surlendemain puisque je me sens le besoin de vous en causer.

Y a un rapport avec Montpellier ? Sans doute y en a-t-il un. De mauvaises habitudes prises en venant faire mes études ici. Des habitudes liées aux soirées vraiment marrantes entre amis·es étudiants·es. Les amis·es sont partis·es, les soirées se font rares, les mauvaises habitudes sont tout ce qui reste de cette période. Il faut du temps pour comprendre que pour quelques gorgées d’alcool qui soulagent un peu la nostalgie et la solitude, les quelques litres qui vont suivre seront eux complètement contreproductifs. Ça on y échappe pas, le temps, une bonne volonté, et des amis·es présents·es quand le fond de tout ça c’est le sentiment d’être seul (si ça ne pouvait être qu’un sentiment ce serait génial). Moi ça m’a pris dix ans, et la bonne volonté je l’ai maintenant, même si je me doutais bien qu’il y aurait quelques faux pas sur le chemin de la sobriété totale. Quant aux amis·es, je ne peux rien faire pour moi à leur place. Faut savoir s’aider soi-même, les autres n’y peuvent rien. S’il y a bien une chose à comprendre c’est que les amis·es, faut prendre ce qu’ils veulent bien vous donner, mais ne rien attendre d’eux. Quand on se sent mal et seul c’est ce qu’on a le plus de difficulté à accepter aussi. C’est con comme marchent les choses.

Bon, aujourd’hui encore les effets des spliffs de samedi soir ne se sont pas totalement dissipés. Je suis plus à l’ouest que d’habitude. J’ai pas retrouvé toute ma bonne humeur. Tout ce texte est donc à prendre pour ce qu’il est, une écriture presque automatique, sans correction, un truc motivé par un petit coup de déprime. J’avais envie d’en parler, mais personne pour me tenir le crachoir. Promis demain j’essaie de vous faire marrer à nouveau. Ou de vous parler d’un truc chouette du coin. C’est fou comme on s’observe le nombril quand ça ne va pas bien alors que c’est bien la dernière des choses à faire pour aller mieux.

#13 – Montpelliérien #013 – Je suis toujours vivant

Ça va mieux, merci. C’est gentil de vous inquiéter. Je me réveille encore les oreilles bouchées mais, ça, comme me l’a dit l’ORL, c’est que j’ai un conduit labyrinthique et que la petite masse de cérumen qui s’y forme s’en échappe difficilement, de même que la moindre quantité d’eau y reste bloquée des semaines. Et l’eau, ou la transpiration, plus le cérumen, qu’est-ce que ça donne ? Des bouchons. Bravo, vous avez tout compris.

Hein ? Plus fort, j’ai dit que je ne vous entendais pas. C’est dégueulasse ? Et oh, c’est vous qu’êtes dégueulasses de me dire que je suis dégueulasse. On a tous un cul. On a tous du cérumen, oh. Alors comme ça y a des sujets dont vous n’aimez pas trop qu’on cause ? Des sujets tabous. Très bien. Je vais m’adapter. Je ne voudrais pas vous gâcher ce beau dimanche qui s’annonce. Je vais vous raconter ma balade au cimetière Saint-Lazare.

Hier, on savait pas trop quoi foutre avec mon pote Koinkoin (c’est lui qu’a choisi son pseudo, allez pas m’accuser de), mais il faisait beau et on voulait pas rester enfermés. On est donc sortis en ville, lui dans l’espoir de prendre des photos sympa même pas pour mon blog, moi dans l’espoir de rien. On a tourné longuement dans le quartier des Beaux Arts sans rien trouver de beau, puis on s’est décidés pour le cimetière Saint-Lazare. Koinkoin le rolleiflex en bandoulière, moi la clope au bec.

On a pas vu d’enterrements, tant mieux. On a essayé d’éviter les gens qui venaient pas juste pour se balader. On avait quand même bien l’allure des touristes qu’on était. Surtout l’appareil photo, mais je vise personne. J’osais pas trop fumer au départ mais vue la rafale d’encens (et de cendres ? c’est bien possible) qu’on s’est prise dans la gueule à un moment, j’aurais pas dû m’inquiéter autant. Vous aurez compris, j’ai repris la clope pour l’instant, vous viendrez m’apporter des fleurs, hein ?

*PLIBIDOUBIDIBAAAH* BREAKING NEWS *TUDULUDUUU*

Notre reporter photo dépêchée aux drames sociaux et aux faits divers scabreux nous fait hélas part de deux nouveaux suicides. Comme nous vous l’avions déjà tristement rappelé dans notre article #009 à Montpellier, les cas de suicide de vélos et autres engins à deux roues se multiplient. Souvenez-vous de ces bicyclettes au bord du gouffre, prêtes à sauter :

Un énigmatique dernier message a été griffonné à la va-vite sur le mur par ce BMX en détresse, il ne lui reste plus rien d’autre à dire ou à faire. Il va sauter. Photo par Gwlad (avenue Georges Clémenceau)
On peut voir qu’un système de filet anti-suicide a été installé, mais cela suffira-t-il à sauver ce pauvre bougre de lui-même ? Photo par Gwlad (rue Galavielle)

Et bien voici maintenant, en exclusivité, deux nouvelles images terribles pour illustrer la gravité du phénomène. Âmes sensibles s’abstenir :

Un cliché rare de passage à l’acte, comme on dit en milieux médicaux. Effroyable. Heureusement, notre reporter était là au bon moment pour immortaliser cet instant. Photo par Gwlad (rue Chaptal)
Sans doute la plus glaçante de ces images. Où l’on voit que le suicide n’épargne pas les enfants. Photo par Gwlad (rue Bourrely)

*PLIBIDOUBIDIBAAAH* BREAKING NEWS *TUDULUDUUU*

Décidément, ce reportage était bien morbide, notre reporter pourrait tout à fait travailler pour le e-metropolitain.

Bon, où on en était. Ah oui, les cimetières. Souvent les gens me demandent ce que j’y trouve. Ça les fait flipper, ils trouvent ça triste, ils me demandent pourquoi aller m’y promener. Et bien déjà le calme, la beauté architecturale, le penser-à-la-mort pour mieux profiter d’être encore en vie, l’imagination qui s’agite devant ces listes de noms et de dates. J’aime les tombes juives, avec leurs jolies lanternes, leurs pierres posées sur la pierre. Les parties pour enfants aussi, avec les petits jouets, les bonbons, les billes mexicaines qui figurent des bonbons et qui sont des jouets à la fois. Cette fois on y est pas passé, il y avait un couple au dessus d’une tombe. On vient peut-être faire du tourisme mais on respecte quand même les gens qui souffrent, on est pas venus leur jeter des cacahuètes comme à des animaux dans un zoo, même si les gens sont des animaux et qu’on ne doit pas nourrir ces derniers dans les zoos.

On peut aussi voir les tombes des gens qui sont morts à la guerre. Pas de bol ou bien fait, selon le cas, on ne saura jamais. Vraiment pas de bol pour ceux qui sont morts en septembre 1918. Cette fois on a repéré la tombe d’un gamin qui est décédé à 12 ans en 1909. Lui il a vraiment eu de la chance, s’il avait vécu plus longtemps, à tous les coups il serait parti à la guerre et il serait mort. Il y a aussi la dépouille d’Hélène de Savoie. Enfin il y avait, elle a été exhumée et rapatriée en Italie l’année dernière. Un jour je vous parlerai d’Hélène de Savoie, c’était une chic femme. On a pu aussi voir un type qui, tellement vantard durant sa vie, n’a pas pu s’empêcher de faire inscrire « magistrat » sur le marbre de son caveau de famille, histoire de savoir à quelle type de mort on a à faire, pas n’importe qui dis-donc, faites une courbette, ôtez votre chapeau. Une autre famille, qui, d’une constance hors du commun, a rempli son caveau de 1880 à 2008, mais a tout de même trouvé encore un tout petit peu de place en bas de la stèle pour venir vous resquiller une prière en faisant graver « un de profundis S.V.P. ». Et puis quoi encore, y a suffisamment de vivants pour faire la manche, si les défunts s’y mettent on va pas s’en sortir. Et puis si tout le monde faisait la même chose, on avancerait plus, ça créerait des bouchons dans les allées, ça ne va pas ça. Et puis encore, c’est un de profundis pour chacun des trente membres de la famille, ou un seul pour le lot ? C’est pas précisé. À votre bon cœur.

Bon allez, ça suffit pour aujourd’hui. J’ai encore beaucoup à dire sur les cimetières et la mort, mais vous n’aimez pas lire de gros pavés alors ce sera pour une prochaine fois. Bon dimanche à toutes et à tous. Profitez d’être en vie, ça ne durera pas éternellement.

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(toujours pas ça le pseudo, pourtant je fais des efforts)